Deux approches de ce thème
Le choc des cultures, le choc des générations…tant de choc dont on a entendu parler. La première bande dessinée est plus un docu reportage sur la vie dans une résidence autonomie. La deuxième est sur la transmission d’un art d’un maitre à un apprenti.

La réalité des résidences autonomes
Salch nous a habitué a de l’humour pas forcément léger. Ses portraits étaient particulièrement acerbes. Nous nous souvenons avec beaucoup d’humour sur celui du vendeur Fnac Rosny 2 dans le lookbook. Cette fois, après son adaptation réussie des misérables de Victor Hugo, il se lance dans le docu-reportage. Il a recueilli le témoignage de Marc, engagé comme Agent social dans une résidence autonomie. Un endroit dans lequel les locataires sont des personnes âgées et vivent dans des chambres et possède une salle commune. Le travail de Marc étant comme il nous est expliqué en introduction de s’occuper du bien-être des personnes. Or, il s’aperçoit qu’il va surtout avoir un travail d’infirmier.
Salch au mieux de sa forme
Le dessinateur SALCH réussit à allier émotion et humour sur un sujet moderne. Le livre se lit de façons très fluides. Nous suivons les déboires de ce pauvre Marc qui comprend vite que le travail que pôle emploi lui avait décrit. Un témoignage poignant et sans filtre comme sait si bien le faire Salch.

Nemo est un animateur professionnel. Il a un cancer qui l’épuise. C’est dans ces conditions qu’un jeune infirmier débarque dans sa vie. Un jeune garçon « brave » comme on dit dans le sud, va venir l’aider. Mais les tensions s’accumulent et le choc des générations s’installe. Pourtant, le vieil va comprendre qu’il est plus dépendant de ce jeune homme qu’il ne pensait.
Juanungo va raconter avec douceur une amitié et un combat pour la vie. L’histoire est parfaitement maitrisée. Un livre inoubliable.
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