La bédéthèque idéale #2
(souvenez-vous, le mois dernier, mon voeux pieu de vous aider à constituer un fonds de grande qualité … et bien ça continue!)
1968… la révolution sexuelle, culturelle, intellectuelle… Révolution de tout ce qui se termine par elle, et c’est là qu’elle, ah non pardon… il naît : Guillaume Bouzard !
A tout juste 7 ans, il tombe nez à nez avec le Spirou (quand même !) et la rencontre entre le genre humain et la BD se fait. Dès lors ils n’auront de cesse de se croiser, se chercher, se provoquer pour enfin fusionner. Un fanzine est créé : « Caca bémol », dont la vie durera 10 ans.
Oui, il fallut au moins autant d’années à Bouzard pour se rendre compte qu’il devait, à un moment ou à un autre, se dévoiler auprès de son public, livrer des éléments plus personnels.
Petit à petit, il permet à son lectorat de regrouper des indices sur « mais qui est Guillaume Bouzard ? » en se confiant dans le Psikopat. Ces morceaux de son passé son regroupés dans « Autobiography of me too » mais ce n’est que plus tard qu’il nous livrera son plus grand secret.
Permettez moi de vous présenter sa vie, son oeuvre :
« The autobiography of a mitroll » !
Ce diptyque retrace un moment fort de sa vie : la rencontre avec son père resté jusque lors inconnu.
Telles des petites souris (ou tout autre rongeur de votre choix) vous allez être parachutés dans le monde de Bouzard, ses interrogations, ses souffrances, ses choix.
Vous y découvrirez une mère forte et énigmatique, une femme douce et patiente, un chien intelligent et vif (« le meilleur ami de l’homme » n’est-il pas?), des trolls très évolués, des lapins en robe blanche, des hippies sous LSD, une bretonne antipathique et, également, un Guillaume fort, décidé mais parfois ébranlé dans ses certitudes et tiraillé par des peurs.
Il se livre ici avec pudeur et, d’une certaine façon, se met à nu afin de pouvoir enfin se faire aimer pour ce qu’il est vraiment au fond de lui : un être différent, une personne complexe et cherchant à évoluer dans deux mondes.
Bien sûr, parce que quand même il s’agit du créateur de « caca bémol », vous n’aurez pas besoin de mouchoirs, sauf cas de crise de…rires !
On ne quitte pas le genre comique cinglant aussi facilement…
Notez : vous êtes à deux titres dans votre toute nouvelle bédéthèque, on avance !
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