Vous ne ressortirez pas indemne de la lecture de ce livre
D’abord Auggie Pullman, le protagoniste au visage déformé par le Syndrome de Treacher Collins, vous restera longtemps en mémoire. À seulement 10 ans, il force le respect par sa grandeur d’âme et il nous émeut, tant par sa résilience que par la sagesse que les épreuves lui confèrent.
Je m’appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c’est sans doute pire.
6 voix pour une vue d’ensemble
Ensuite, Palacio excelle à dresser le portrait de chacune et chacun dans un ensemble choral qui permet au lecteur de saisir pleinement ce qui se joue. En d’autres termes, le récit s’enrichit de chaque point de vue et gagne en intérêt de chapitre en chapitre.
Un hymne à la bienveillance
Intégrer l’école avec un handicap est en soi une gageure. C’est pourquoi Auggie doit faire preuve d’un courage hors norme pour affronter les quolibets et les regards épouvantés des autres élèves. Le jugement immédiat sur le seul critère de l’apparence, en somme.
Toutefois, une bande de camarades solidaires se forme autour de lui, source de très belles pages sur le pouvoir de la bonté qui réchaufferont les cœurs les plus endurcis.
J’ai quelques bons copains. Christopher est mon meilleur ami, suivi de Zachary et d’Alex. On se connaît depuis qu’on est petits. Et comme ils m’ont toujours vu comme ça, ils ont l’habitude.
Le choix d’être gentil
Veritable phénomène de société aux Etats-Unis, le livre a connu un succès phénoménal. En conséquence, Hollywood s’en empare dès 2017. Finalement il s’ensuivra un hashtag, #choosekind, devenu le cri de ralliement des familles d’écoliers handicapés victimes de harcèlement scolaire.
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