Poussières du Sahara de Claude-Inga Barbey
« Une maison dans laquelle quelqu’un serait entré en mon absence »
On ne présente plus Claude-Inga Barbey.
Car, d’abord comme Bergamote, puis comme Dicodeuse, la femme de théâtre genevoise occupe les scènes et les écrans romands depuis de nombreuses décennies, pour notre plus grand plaisir.
Elle signe récemment son 5ème livre Poussières du Sahara qui réunit, entre autres, ses chroniques bi-mensuelles pour Heidi.news
L’autrice y restitue avec finesse le temps qui passe : pandémie, Ukraine, climat, qui n’a pas été bousculé ces derniers temps ?
« Ah ! Que la vie est… quotidienne ! » (Madame de Sévigné)
Par-dessus tout, adepte d’une candeur désarmante, Claude-Inga Barbey n’a pas son pareil pour trouver l’inspiration dans les minuscules tâches du quotidien.
C’est pourquoi, en grand-mère attentive, elle livre des instantanés très authentiques concernant sa descendance.
On sait qu’on est vieux quand on n’arrive plus à dévisser une bouteille d’eau minérale d’un litre et demi. Quand on ne se maquille plus, mais qu’on s’embaume. Quand on ne regarde plus les émissions sur les animaux, parce qu’on sait très bien qu’après les éléphants qui courent dans la savane, on aura droit à un éléphant couché par terre, les défenses arrachées.
Un chaos inéluctable
Finalement, la petite musique un brin mélancolique qui émane de ce journal nous réchauffe le coeur.
En d’autre termes, on est forcément complice, et reconnaissant, en puisant du réconfort dans ces pages douces-amères.
Poussières du Sahara décrit à merveille – et comme au ralenti – le chaos inéluctable que nous vivons collectivement.
En conclusion, venez nombreux à la séance de dédicace prévue le samedi 29 octobre à Fnac Cornavin !
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