Il se faisait tard. Pendant qu’ils marchaient vers le loch, Mungo se dit que l’amitié entre ces hommes était une chose curieuse, mais d’un autre côté il savait bien que la boisson rendait les hommes égaux et qu’elle donnait lieu à des rencontres improbables. Il l’avait vue sous son propre toit, cette solidarité qui unissait des gens radicalement différents autour d’un coup à boire. Il pensait aux tatas et aux tontons qui passaient la porte et qui se roulaient dans la fange avec sa mère. Des gens à qui elle n’aurait pas adressé un regard dans la rue devenaient aussi chers que sa famille dès lors qu’ils avaient encaissé leurs allocs et les avaient transformées en une mignonette ambrée.
Je viens de lire un roman bouleversant intitulé « Mungo »
C’est l’histoire d’un jeune garçon nommé Mungo Hamilton.
Il lutte pour faire entendre sa vérité dans un monde qui exige une stricte conformité aux normes de classe et de genre.
La vie de Mungo est remplie de défis, y compris la toxicomanie de sa mère et l’absence de tout modèle paternel.
L’alcoolisme maternel a détruit la confiance de Mungo en lui-même et sa capacité à faire des choix.
La pêche avec des ivrognes comme cure ?
L’intrigue de « Mungo » est captivante.
Des flashbacks et des sauts dans le temps ajoutent à l’atmosphère déroutante et bouleversante de l’histoire.
Toutefois, ce sont les trois jours sur le Loch avec deux ivrognes qui vont marquer un tournant décisif dans la vie de Mungo.
Ce roman est tragique et dépeint les dégâts causés par l’alcoolisme dans une culture en crise.
Le livre, servi par une écriture incisive et sensible, nous immerge dans le monde de Mungo avec efficacité.
Nous découvrons un portrait poignant d’un jeune homme qui lutte pour faire entendre sa vérité.
Difficile, dans un monde où la conformité aux normes de classe et de genre est une obligation absolue.
Sans parler des animosités entre confessions religieuses…
L’Écosse des années 80 comme si vous y étiez
Ce n’est pas une histoire de rédemption facile.
Plutôt le récit poignant de la colère et de la frustration des jeunes homosexuels du Glasgow des années 80.
En fin de compte, « Mungo » donne une voix aux personnes qui se sentent opprimées et qui luttent pour être entendues.
Quoique ce ne soit pas une lecture légère, c’est un livre qui en vaut la peine et qui vous fera réfléchir longtemps après l’avoir lu.
En conclusion, « Mungo » est un roman profondément émouvant et inspirant.
On y aborde des thèmes universels : l’acceptation de soi, la liberté de choisir son avenir et la force de la vérité.
C’est pourquoi, je recommande fortement ce livre à tous ceux qui cherchent une lecture à la fois instructive et enrichissante.
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