Le Café du Temps Retrouvé de Toshikazu Kawaguchi
Un deuxième volet qui vaut le détour
Faisant suite à Tant que le café est encore chaud, ce deuxième volet de la série (qui en compte quatre) ne vous décevra pas.
Kawaguchi se sert du même dispositif pour nous narrer les histoires de quatre nouveaux protagonistes.
On retrouve avec plaisir cette petite musique dont il a le secret.
Avant que le café ne refroidisse, chacun a la possibilité de retourner dans le passé, sans toutefois ne rien changer au cours des événements.
Il arrive même qu’on se projette dans le futur, en respectant toutefois les mêmes conditions.
Si Gôtarô avait ainsi hésité dans l’escalier, c’est pour la simple raison qu’il n’était guère convaincu que ce café fût le célèbre « café où l’on peut remonter le temps ». Si la rumeur que lui avait rapportée son vieil ami, et à laquelle il avait cru, n’était qu’une histoire à dormir debout, Gôtarô serait bientôt un client des plus embarrassés.
Une consolation nommée nostalgie
Que ce soit les regrets d’un fils autrefois ingrat, la curiosité d’un amoureux mourant, l’aspiration d’un mari à revoir son épouse, l’auteur raconte chaque situation avec une simplicité attachante.
S’il nous touche à chaque fois, c’est parce qu’on s’y reconnait.
En parallèle, on suit également les péripéties de Tokita Kazu, la serveuse du café Funiculi Funicula, dont on fait plus ample connaissance.
Un succès planétaire
Toshikazu Kawaguchi a rencontré un large public mondial avec cette tétralogie commencée en 2015.
D’abord ce fut une pièce de théâtre à succès qu’il adapta en roman.
Ensuite, traduit en 20 langues, la série passera à l’écran, touchant un public de plus en plus large.
À découvrir sans tarder !
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