A l’origine était Pierre Pairault. Né en 1922 à Paris, il met de coté ses ambitions littéraires le temps de devenir chirurgien-dentiste et de s’installer en Normandie. Mais en 1956, Stefan Wul apparaît. Le temps de onze romans parut dans la mythique collection Anticipation chez Fleuve Noir, Wul s’impose comme un météore qui illuminera le ciel de la science-fiction française pour les décennies à venir.
Dernièrement, les éditions Castlemore ont réédité trois des plus grands titres de l’auteur à savoir : Niourk, Oms en Série et L’Orphelin de Perdide. Chaque livre de Stefan Wul est, en mon sens, un chef d’œuvre ainsi qu’un excellent moyen de faire découvrir la science-fiction par des textes très courts (entre 150 et 250 pages) et ce, dès 11ans.
Niourk
La Terre n’est plus qu’un vaste désert. Des monstres engendrés par d’antiques technologies radioactives hantent ce qu’il reste des océans. Les hommes ont régressé à un stade primitif après une catastrophe nucléaire qui à bouleverser la planète. La survie s’est organisée au coeur des tribus. Dans l’une d’elle vit un enfant noir, rejeté par les siens à cause de sa différence. Lorsque l’enfant est banni, il se met en route pour Niourk, vestige de ce qui autrefois était une métropole. Mais dans ce lieu abandonnée ne subsistent que ruine, radiations et machines étranges.
Vous trouverez également ce texte adapté en bande dessinée par Olivier Vatine aux éditions Ankama. Le tout en trois volumes, disponible également dans un superbe coffret !
Oms en Série
Suite à un cataclysmes, les draags, des géants bleus aux yeux rouges, ont capturé les hommes qui avaient survécu et sont repartis sur leurs planètes avec eux. Les prisonniers deviennent alors des esclaves : plus exactement des Oms, une version dégénérée de ce qu’ils étaient sur notre bonne vieille planète bleue. Mais Terr, un petit Om, est bien décidé à ne pas se laisser faire. Pour lui l’Om doit reconquérir sa liberté et son autonomie. Mais ses camarades d’infortune suaront-ils l’écouter pour se rebeller et affirmer leur humanité face aux draags ?
Cette histoire à également été adaptée en bande dessinée chez Ankama par Jean-David Morvan et Mike Hawthorne, deux tomes sont actuellement disponibles.
L’Orphelin de Perdide
– Ne touche à rien, j’arrive ! dit la voix.
Facile à dire! Claudi, du haut de ses quatre ans, est tout seul sur une planète hostile. Cette voix, qui sort d’un émetteur radio, est son unique amie, son rempart contre les frelons géants et les multiples dangers de Perdide. Elle le conseille, le protège et lui raconte mille et une histoire fantastiques le soir avant qu’il s’endorme. Elle appartient au Grand Max, un pirate de l’espace, qui va traverser la galaxie pour venir le sauver.Vite, Grand Max ! Qui sait ce qui arrivera si le vaisseau tarde trop…
Pour certains, cette histoire rappellera sans doute un film d’animation réalisé en 1982 par René Laloux, Jean-Patrick Manchette et un certain Moebius. Vous avez raison, les Maitres du temps sont en effet l’adaptation de ce roman. Adaptation qui d’ailleurs, propose une histoire bien différente au final que celle présente dans le livre.
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