Walden n’a que douze ans sept mois et trois jours quand son père décide de l’abandonner en plein cœur du Maine. À partir de maintenant, le garçon va devoir se débrouiller pour survivre dans les bois. Avec pour seule richesse quelques boîtes de conserve, un livre de Thoreau et une carabine. Douze ans, sept mois et quatre jours, au moment où commence son apprentissage pour le moins étrange…
Bon très franchement le polar n’est pas dans mes lectures habituelles. Pourquoi avoir choisit ce livre alors ? Pour la couverture ! Oui je connais l’expression de ne pas se fier à la couverture mais je ne suis pas d’accord, pour moi la couverture montre l’intérêt que porte l’éditeur et l’auteur au livre.
Bref pour en revenir à la critique, j’ai été conquis par l’écriture de Lorris Murail (frère de Marie-Aude et Elvire Murail). Sa prose est simple et sans emphase, mais reste néanmoins dynamique ce qui rend la lecture fluide et prenante. Chose intéressante, le livre est divisé en deux parties :
La première où nous suivons le jeune Walden seul perdu en pleine forêt qui, dans un premier temps, ne sait comment réagir mais qui, très vite, va évoluer psychologiquement de manière interessante.
La seconde partie est axée sur Jack, le père de Walden. Même si ce personnage peut paraitre détestable en abandonnant ainsi son fiston en pleine forêt, l’on ne peut que l’apprécier de plus en plus au fil des pages.
Comment est-ce possible ? Très simple, il ne vous reste qu’à lire ce roman qui pourrait bien vous surprendre.
Récit complète en un tome, dès 13 ans.
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