Ce n’est pas la première fois que le Petit Prince prend vie. Il y a quelques années déjà, une série animée pour les enfants, était consacrée aux aventures du petit garçon. Mais depuis les 70 ans de la mort de son auteur, Antoine de Saint-Exupéry, le Petit Prince se décline sous plusieurs formats. En cubes, en imagiers, en puzzle, et j’en passe. Manquait le vrai et beau film d’animation (oublions la version un peu maladroite de 1974). S’il reste avant tout français, la touche américaine aura beaucoup aidé. 9 ans que ce projet végète, car mine de rien, l’une des plus grandes oeuvres de la littérature française n’était pas si simple a adapté que ça. L’univers complexe du Petit Prince aura donné du fil à retordre à bons nombres d’équipe. La magie de ce long métrage réside certainement dans ses deux animations différentes. Si le présent est animé par l’image de synthèse les passages du récit du Petit Prince est en stop-motion. Histoire de donner ce côté poétique à l’histoire de Saint-Exupéry.
Avant d’aller le voir en salle, les éditions Gallimard ont sorti toute une collection de livres avec de magnifiques illustrations, directement issues du film. De quoi se donner envie. Sinon la version classique et original est bien sur toujours disponible, et une lecture magnifique à tout âge. La véritable force de cette histoire c’est de pouvoir être lu à différents âges, différents stades de lecture. C’est une oeuvre belle et poétique, qui charme autant les petits que les grands. C’est à ça qu’on reconnait un véritable classique, intemporel, de la littérature.
Comme je le disais plus haut, chez Fleurus on vise plus les tout-petits, avec des cubes, des imagiers, des versions du Petit Prince adapté pour les moins de trois ans. Même une méthode de lecture! Et des cahiers de coloriages, bien sur. Car la devise du Petit Prince n’est-elle pas « Dessine-moi un mouton » ?
Pour ne pas manquer la sortie du 29 juillet en salle , je vous conseil de dessiner un joli mouton sur votre calendrier 🙂
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