Nous sommes à la fin des années 70, en Côte d’Ivoire à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan.
Les gens l’appellent familièrement Yop City, pour faire plus américain.
L’héroïne de notre film, Aya, 19 ans, est une jeune fille studieuse et sérieuse. Elle rêve de devenir médecin.
Aya a deux amies, Adjoua et Bintou qui ne pensent qu’à sortir avec les garçons et aller danser.
Lorsque Adjoua tombe enceinte, celle-ci tient Moussa, fils d’un riche propriétaire de brasseries, pour le père de l’enfant.
« Aya » est l’adaptation au cinéma de la série BD, le film se situe dans la veine du « Chat du Rabbin »(les mêmes producteurs, d’ailleurs).
La couleur locale, les expressions d’argot et la bande-son rendent le tout foisonnant et vivant à souhait.
On assiste à la vie quotidienne d’un quartier pauvre et le contraste est flagrant avec la villa cossue du riche brasseur Sissoko.
Le film insère également des annonces de publicités vintage, une idée qui crée une variété visuelle intéressante.
Au même titre que « Chicco et Rita », qui lui recréait la Havane des années 50, « Aya » nous permet par la magie de l’animation de plonger dans une autre époque.
Avis donc, aux amateurs d’animation et de sons afro, mais pas seulement. Ce film s’adressant aussi à ceux qui veulent changer des super productions calibrées style Pixar ou Dreamworks, très bien réalisées au demeurant.
En prime un épilogue assez surprenant avec une fin « ouverte ».
La vie continue!
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