Une Bd militante
Il y a des animaux qui font rêver et d’autres non. Certains rêvent de voire des loups, des lynx et des renards au détour d’une promenade. Tous ces animaux qui ô comble du paradoxe sont classés nuisibles et pourtant ce sont les premiers en peluches à être acheté.
Mais avez-vous déjà vu une peluche de pigeon ? Des gens se sont-ils déjà extasiés en ville d’un vol groupé de pigeons ? Non, car ils dérangent avec leurs fientes et leurs mendicités. Pourtant leurs ancêtres étaient les textos de jadis.
Victor dans Paris
Victor est un pigeonneau comblé. Il vit dans la cathédrale de Notre Dame avec son clan. Mais quand l’incendie éclate, c’est le drame ! Il faut fuir et trouver un refuge. Séparé de son clan, il va devoir en trouver un autre tout en évitant les dangers de la capitale. Un sacré pari pour un animal seul.
Quand on mélange culture et Bande dessinée
La force du récit orienté jeunesse est la mixité des propos. L’histoire est amusante et s’adresse avant tout à un jeune public mais pas seulement ! En effet l’intelligence de parler des pigeons parisiens et la solution pour qu’ils soient en sûreté est plutôt rare en littérature et en bande dessinées jeunesse. C’est une bonne idée de lier cette histoire à l’incendie de la cathédrale de Notre Dame de Paris. Ayant des pigeons, j’ai beaucoup apprécié le design des protagonistes. Le graphisme des personnages est délibérément cartoon et fonctionne très bien. La cathédrale, la ville est très bien retranscrite.
Victor de Notre dames est une très bonne surprise. Une adaptation par un réalisateur comme Don Bluth serait une bonne idée.
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