Cette fois je vous prends au dépourvu avec un « nouveau » mot (que je trouve abominable cela dit en passant) : « Manfra ».
Voici la définitions fournit par wikipédia : « Le manfra (ou franga ou global manga) est un mot-valise apparu en 2005 pour désigner les œuvres de bandes dessinées réalisées par des auteurs francophones (en général français, belges ou suisses) qui souhaitent travailler dans un format, un style de dessin et un genre de narration inspirés par le manga. »
Passé le point culture, venons-en aux faits avec LOA, écrit et dessiné par Guillaume Stey, disponible aux éditions Delcourt.
Après l’expansion de l’humanité sur de multiples planètes, une guerre totale pour l’obtention du pouvoir suprême s’est déclarée. Cette lutte s’est révélée sanglante et sans merci à cause de l’utilisation d’une redoutable technologie, celle des Stolysces. Ces artefacts prenaient la forme de pièce d’armures et chacun d’eux disposait d’un pouvoir différent. Suite à l’effondrement des civilisations, ces armes de destruction se sont retrouvées disséminées sur diverses planètes.
Dans ce contexte nous suivons Eline, une jeune fille de 16 ans, qui croise la route de Loa, un garçon étrange, voyageur en quête des Stolysces. Si ces derniers venaient à tomber entre les mauvaises mains, les conséquences pourraient être catastrophiques…
Adepte des productions françaises de mangas, entre autres Dream Land (un manfra que je chroniquerai certainement prochainement) ainsi que de Radiant (qui viendra peut être aussi si vous êtes sages), en voyant débarquer Loa je me suis dit un truc du genre… « youpitralala ! »
Et je n’ai pas été déçue !
Dès l’ouverture, le graphisme rappelle énormément Katsuhiro Otomo (Akira). Alors oui, c’est sûr, dur point de comparaison car Akira reste, pour moi, la référence SF en manga… Outre le dessin et l’ambiance futuriste, le contenu également approche de l’œuvre d’Otomo dans l’utilisation de pouvoirs télékinésiques via les artefacts anciens nommés Stolysces. Attention je dis bien approche ! En aucun cas il ne s’agit d’un plagia, mais bien d’un univers à part entière. La série ne comporte actuellement que deux tomes et pourtant plus l’intrigue avance, plus le potentiel de cette série se révèle. L’univers nous est dévoilé par bribes, mais toujours intelligemment. Pour nous confirmer que la trame de fond est béton, l’auteur utilise huit pages à la fin de son deuxième tome pour nous donner une chronologie de l’histoire de l’humanité.
Une série très prometteuse qui ne demande qu’à être lue !
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