L’été est bien installé, les grignotages et apéros en tous genres ont pris possession de notre quotidien, une seule consigne valable : remettons-nous au sport si vous le voulez bien ! Après Kuroko’s Basket et Haikyu, je vous propose de (re)découvrir une série sur le Football Américain : Eye Shield 21.
Séna, petit, maigrichon, est un pleutre parmi les pleutres. Ne pouvant, physiquement, affronter les ennuis de face, ce dernier a développé un talent inégalé pour l’esquive et la course à pied, faisant de lui une sorte de Karl Lewis (les muscles en moins). Malheureusement pour lui, sa rapidité est vite remarquée par Hiruma, le capitaine au tempérament démoniaque de l’équipe de Football Américain du lycée. Ce dernier ne va pas lui laisser le choix : Séna va devenir le Running Back (le poste de coureur) des Deimon Devil Bats et portera le surnom d’un joueur mythique : Eye Shield 21.
Encore une fois, nous pensions lire une énième série sur le sport, mais il n’y a pas à dire, les japonais sont balaises pour se renouveler de la sorte. Encore plus que le basket et le volley, je serai totalement d’accord pour dire mouais mouais, mais non !
Les personnages sont tous plus délirants les uns que les autres comme Hiruma (pour ne citer que lui), capitaine de géni au tempérament démoniaque (comme je le disais plus haut si vous avez bien lu !), qui n’hésite pas une seule seconde à faire du chantage, à lâcher son molosse ou encore à mettre en joue n’importe qui si cela peut lui permettre d’atteindre son objectif… Bref, du grand n’importe quoi !
Tout ça pour dire que Riichiro Inagaki et Yusuke Murata (les deux auteurs) maitrisent à la perfection leurs héros et leurs utilisations. Même si l’intrigue est basée sur les Devil Bats, les autres équipes ne restent pas en marge de l’histoire et sont réutilisées de nombreuses fois, mais toujours à bon escient.
Puis vient l’aspect technique, abordé de manière simple, suffisant très rapidement à n’importe qui pour découvrir toutes les bases, spécificités et termes techniques de ce sport, relativement proche au final de notre Rugby. De fil en aiguille, de plus en plus de subtilités seront ajoutées et ainsi les matchs deviendront vite très stratégiques.
Mais le plus enthousiasmant reste le suspens, qui devient de plus en plus insoutenable au fur et à mesure de l’avancée des matchs et ce (chose rare) tout au long des 37 tomes que composent la série.
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