Festival d’Angoulême ce week-end avec de prestigieux.ses invité.es !
C’est à la fin de cette semaine que va se dérouler le festival international de la bande dessinée dans la ville d’Angoulême. Comme chaque année, beaucoup d’albums vont concourir pour décrocher dans sa catégorie la distinction du meilleur album. Il y a aussi le grand prix de la ville qui voit trois grandes autrices concourir : Alison Bechdel Catherine Meurisse (nominée pour la Xeme fois), et Anouk Ricard. Celle qui remportera le grand prix réalisera l’affiche l’année prochaine.



Adieu mon royaume de Marcel Shorjian chez 6 pieds sous terre
Souffler sur le feu de Joe Sacco chez Futuropolis
Grandville Force majeure de Bryan Talbot chez Delirium
Une fantasy en pièces
Adieu mon royaume se lit comme une anthologie. Nous avons différentes personnes avec différents destins mais avec un point commun : l’exclusion. Marcel Shorjian explore l’âme humaine avec ses récits identifiés avec des couleurs uniformes différentes. C’est passionnant et offre une perspective au lecteur des plus intéressantes.
l’inde morcelée
Joe Sacco, reporter BD émérite a toujours su dénoncer les injustices. « Ce reportage traite d’une série d’incidents violents entre musulmans et hindous ayant eu lieu dans trois districts de l’Uttar Pradesh, en Inde, en 2013. Comparé à d’autres épisodes violents, ce qu’on appelle l’émeute de Muzaffarnagar a été une affaire grave mais à relativement petite échelle – plusieurs dizaines de personnes ont été tuées et plusieurs dizaines de milliers de personnes déplacées ». Un récit bouleversant.
La fin du blaireau
C’est la 5eme et dernière aventure du blaireau le plus célèbre de Scotland yard. C’est l’animal bien sûr comme Blacksad est un chat. A la différence ici, c’est que L’inspecteur LeBrock est dans un monde dystopique. Grandville est la capitale de l’Europe de Napoléon ayant vaincu l’Angleterre. Une énorme ville dans laquelle la criminalité est omniprésente à tous les niveaux. Dans ce dernier Volume, LeBrock devra prouver qu’il est innocent et échapper aux griffes du seigneur du crime Koenig. Des histoires agréables à lire et qui démontre l’ingéniosité scénaristique de Talbot à chaque fois.
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