En cette période de « deuil » international suite à la disparition du grand homme qu’était Mandela, c’est tout naturellement que ma curiosité se recentre sur une période de l’histoire pas si lointaine : la ségrégation.
Il est intéressant, je pense, de définir ce terme dans son sens le plus strict : « action de mettre à part, le fait de séparer. » Lorsqu’on l’étend à la ségrégation raciale, cela implique une organisation, des lois et des règlements. Et c’est cet ensemble, solidement ancré, que des hommes comme Mandela ont fait basculé.
Ils ne se sont pas lancés dans une lutte armée, ni dans une surrenchère d’insultes mais ont simplement montré une nouvelle voie, un chemin invisible jusqu’alors pour les « bourreaux » emplis de peurs et d’ignorance. Quatre mots maitres : patience, ténacité, humanisme et douceur ; des hommes fédérateurs : Martin Luther King, Nelson Mandela, John Lewis (entre autres…) et un pas décisif vers l’égalité et les droits de l’Homme.
C’est un morceau de cette Histoire que nous présentent les auteurs de Wake Up America, à savoir John Lewis (celui-là même qui est suscité), Andrew Aydin et Nate Powell.
Ce roman graphique, juste et poignant, nous permet, tels des spectateurs en coulisses (sans grande prise de risques…), d’observer ce théâtre de la violence qu’a été ce pays tellement admiré qu’est l’Amérique. Les auteurs nous permettent d’avoir un accès direct à LA leçon de civilité la plus importante, celle qu’il ne faudrait jamais négliger.
Comme l’écrit très justement le Washington Post, ces souvenirs « devraient être disponibles dans toutes les écoles et toutes les bibliothèques. »
En attendant, ceux-là sont dans nos rayons !
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