La dépolarisation de la lumière et les Leprechauns
Conaissez-vous les légendes aux Leprechauns ? Ces farfadets irlandais qui cacheraient une marmite d’or au pied des arc-en-ciel ? Avant que vous partiez chercher fortune, une petite mise en garde. Si vous cherchez un pied d’arc-en-ciel, vous risquez de voyager longtemps. Les arcs-en-ciel résultent de la dépolarisation de la lumière. Le blanc se décompose de plusieurs couleurs. Bref, l’arc-en-ciel est sphérique et n’a donc pas de pied. L’instant C’est pas sorcier étant fini, venant aux faits
L’arc-en-cieliste de Cedroc Mayen, Roberto Ricci et Laura Iorio chez Dargaud
Un blason comme arc-en ciel
C’est un peu une malédiction pour le jeune Hayden Springworth. En effet, un arc-en-ciel surmonte une licorne dans le blason familiale. Une héraldique qui lui a provoquer des cauchemars, craignant qu’un leprechaun, caché derrière le blason, ne se jette sur lui. Sa vie va changer lorsqu’il va rencontrer Isaac Newton. Il découvre alors ce qu’est un arc-en-ciel. Alors qu’il est envoyé comme espion dans le Béarn, Il va faire la rencontre d’une jeune femme poursuivie par la pluie.
Un livre haut en couleurs
Et il faut insister sur le « s » car même si le nom de la dessinatrice est étrangement en 3eme position sur la couverture, la colorisation rythme le récit. Les chapitres sont découpés en fonction de couleurs. Et la couleur définit le chapitre ainsi dans le chapitre bleu, La dominance et le fond des couleurs sont bleus. Un tour de force scénaristique qui permet de faire avancer aussi la psychologie des personnages avec un dernier chapitre Orange. L’histoire est très réussie et une nouvelle fois traite de la religion et des superstitions. Par contre à la différence de la voix des bêtes, la faim des hommes , il y a un brin de fantastique.
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