Immortalité rime souvent avec malédiction
Depuis que l’illustre manga Rumiko Takahshi a eu un prix au festival de la BD franco-belge à Angoulême, la réédition de ses œuvres se bouscule au portillon. La perfect édition de Ranma et de maison Ikkoku ( Juliette je t’aime) en est la preuve. Déception tout de même pour son œuvre culte qu’est Uruseï Yatsura dont on ne peut se contenter que d’un best of.
Enfin est édité son œuvre gothique et gore qu’est mermaid saga.
Kesako ? Nous vous en parlons de suite !
Nous suivons l’histoire de Yuta qui a la particularité d’être immortel. Tout comme un certain Duncan Mac Leod, il traverse les années sans vieillir. Ce n’est pas le quickening qui le maintient en parfaite santé. Non ! Il a mangé de la chair de sirène le condamnant à être immortel. Commence pour lui un périple. Celui de retrouver une de ces créatures afin qu’elle lève la malédiction. Mais beaucoup de personnes aimeraient devenir comme lui, immortel….
Rumiko a écrit cette histoire après Urusei Yatsura (Lum) et Maison Ikkoku. Ici, la comédie n’a plus sa place et c’est un récit mélancolique et noir qu’elle nous livre. Les personnages sont torturés au sens propre comme au sens figuré. Elle a débuté cette histoire en 1984 et l’a achevé en 1994. Je suis ravie que les éditions Glénat nous sortent ce petit bijou de noirceur prouvant ainsi tout le génie de Takahashi. Nous vous conseillons fortement de vous plonger dans cette histoire lugubre et melancolqiue sans aucune retenue. Vous pourrez admirer la construction intelligente du scénario et le rythme de ce dernier. Dommage que Rumiko ne se soit pas investit avec un autre manga dans le même domaine.
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