Amour paternel et fantôme
En plus d’être un très bon dessinateur, Régis Loisel est un très bon scénariste. Il nous l’a déjà prouvé avec des séries comme le grand Mort, Peter pan et le Cycle avant la quête. Un putain de salopard est une série dont on attendait la fin avec impatience. Initialement prévue en 3, voici le 4eme tome.
Brésil dans les années 70
Lorsque Max enterre sa mère, il est loin de se douter que les photos dont il hérite vont l’emmener loin. Max n’a jamais connu son père. Quelle surprise de le voir Bébé avec sa mère et deux personnes différentes sur chacune des photos ! Lequel est son père géniteur ? Des photos prise lorsqu’ils avaient vécu au Brésil. Le voilà parti en direction de ce pays afin de retrouver la trace de son père. Seulement là-bas, il va découvrir un monde gangrené par la violence. Il trouvera heureusement un salut dans un trio féminin. En effet deux infirmières françaises commencent leurs travails d’infirmière dans un dispensaire et surtout Baïa, une jeune autochtone muette qui va lui servir de guide et qui semble détenir un pouvoir.
Une quadrilogie finie
D’après les interviews données par les auteurs, ceux-ci dépeignent un brésil d’après leurs souvenirs. Loisel s’est distillé les informations afin de donner un scénario riche en rebondissement. C’est un vrai régal de suivre les tribulations de Max à la recherche de son père. Le côté fantastique est parfaitement maitrisé et ne nuit pas à l’histoire. Le dessinateur de là où le regarde ne porte pas continue de nous émerveiller avec ses dessins retraçant parfaitement l’ambiance de la jungle amazonienne. Une très bonne série à offrir pour ce Noël !
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