L’été c’est chouette. Surtout eu généralement, vous avez du temps pour flâner et pourquoi pas allez au zoo ? Tous les zoo ne sont pas des lieux de détention pour animaux en voie de disparition. Il faut plutôt les admirer comme un lieu de préservation des espèces que nous avons massacré un peu comme les Indiens en Amérique sauf que là-bas, on parle de réserve. Merci pas de syllogisme facile, je n’ai pas comparé les Indiens à des animaux même si en définitive on en est tous… des animaux (pas des indiens).
Imaginez un zoo dans lequel les animaux s’autogèrent. Oui, oui, vous avez bien lu, les animaux font leur show pour les spectateurs comme des artistes sur la scène d’un théâtre. Un métier comme un autre sauf que ces derniers temps, il y a un souci. Des mutations apparaissent chez certains employés et les transforment en oursins polaires, en loutre-épics ou bien encore en serpent-pie-thon. Le service de sécurité de M.Kong est dépassé, Oryctérope, le directeur du zoo de chanoine décide d’engager deux détectives : Le Poulpe et Castor Burma.
Une bande dessinées où se mêlent adroitement référence, et enquête policière. On pense au « au grand détournement » avec sa classe américaine. On sent aussi du Gotlib en filagramme. Panique au Zoo est un véritable plaisir de lecture. Le scénariste Fréderic Bagères, qui nous a déjà gratifié d’un album sympathique le vendangeur de Paname, s’en donne à cœur joie et arrive construire un récit qui tient la route et passionnant sur ces animaux mixés. Le dessin n’est pas en reste non plus, Marie Voyelle arrive à croquer l’expression de toute cette ménagerie avec un réalisme surprenant. Marie voyelle possède un site et un blog accroche toi à ton sloup dans lequel elle s’exprime librement. Elle est connue pour ses illustrations de la collection jeunesse : ce n’est pas toujours pratique d’être une créature fantastique (que je vous conseille). Panique au Zoo est une histoire qui vous fera passer une très bonne fin d’été !
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