Aujourd’hui, trois albums ayant des thématiques différentes mais qui explorent tous l’âme humaine à leur manière. Cette période de l’année, avant les gros blockbusters, permet aux éditeurs de lancer de nouvelles séries ou d’en confirmer d’autres avec des tomes 2 ou 3.
Nous retrouvons la petite communauté de Grass Kings perdue dans les USA. Ici, les gens sont marginaux et dans ce nouvel opus, beaucoup de fragments du passé trouble de la population émergent en flash-back. Trois frères sont les piliers de la bourgade : Bruce, le shérif, Ashur et Robert. Robert a perdu sa fille et beaucoup d’habitants pensent qu’elle a été victime d’un tueur en série. La femme du shérif du comté voisin, en fuite chez eux, semble d’après Robert ressembler énormément à sa fille disparue. Est-ce vrai ? Que cachent certaines personnes de cette communauté sur cette affaire ? Voilà ce qu’Ashur et Robert vont devoir élucider grâce à des flash-back menant de plus en plus vers une réalité sordide…
Le ton de cet épisode est parfaitement maîtrisé. Le côté Twin Peaks est particulièrement réussi et les personnages sont attachants. Une histoire qui se conclura au 3e tome.
Les pions avancent gentiment vers un mat qui semble explosif. Nous suivons toujours ces personnes sur Mars qui font de la terraformation.
Entre intrigues politiques et règlement de compte des gangs, la trilogie des auteurs avance à grand pas. Vivement la suite qui s’annonce apocalyptique. Le dessin est de Grunest encore plus maîtrisé que dans le précédent tome et le scénario de Runberg est toujours aussi efficace. À lire d’urgence !
Nous suivons dans un monde uchronique, un lieutenant d’un gang, Ismaël Tayeb, qui doit récupérer une pile nucléaire présente dans un atlas.
Qu’est-ce qu’un Atlas ? C’est un robot qui servait à construire durant les années 70, ne cherchez pas dans les livres d’histoire c’est une uchronie.
Un polar qui mixe science-fiction et paranormale et surtout très dense pour un premier tome. Les personnages sont réussis et l’histoire prenante, reste à espérer que Velhmann ne nous fera pas une fin en eau de boudin comme il a l’habitude de faire…
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