De la bombe en BD !
Parce que nous ne savons pas ce que nous réserve l’année prochaine, il faut profiter à fond de ces derniers jours de cette année 2020. Une année forte en décès parmi les stars de notre enfance/adolescence (si vous êtes né avant 1990). Uderzo, Gimenez, Hubert, Vicomte et je ne parle que d’auteurs du 9e art. Pour ce dernier article de l’année, j’ai décidé de vous parlé du tome 2 d’une bande dessinée déjà culte pour les amateurs de films de genre. Je parle bien sûr Ide il faut flinguer Ramirez de Nicolas Petrimaux.
La robotop emploie-t-elle « vraiment le pire assassin que le Mexique n’ait jamais connut » ?
C’est en tout cas ce que croit le cartel. Or, ce tueur sanguinaire avait trahi le cartel. Il est donc dans l’ordre des choses qu’il soit éliminé. Mais pourquoi aurait-il choisi comme couverture un vendeur d’aspirateurs ? Qui plus est muet ? Quiproquos, tueur sans pitié, Ramirez aura fort à faire pour survivre au prochain tome
Nicolas Pétrinaux a bien compris une chose au 9e art, c’est le découpage. Pas étonnant de la part d’une personne qui vient du 7e art. Eh oui, avant d’être dessinateur, il fut le réalisateur d’un court métrage avec des zombies repéré par le journal de genre par excellence, Mad Movies. Cocréateur aussi de la plateforme à talents, Café Salé, Nicolas a su parfaitement ingérer les codes, tant graphiques que scénaristiques. Ce deuxième tome comme le premier se lit et s’apprécie comme un film popcorn, mais pas dans le sens péjoratif, mais plus dans le côté agréable. Il continue de jouer avec ses personnages comme le ferait un Quentin Tarantino ou un Roberto Rodriguez. Les pages défilent devant nos yeux à la rapidité d’un speech d’Antoine Decaunes. Fluide, rythmé et particulièrement inventif, ce deuxième opus continue de nous faire aimer cet improbable héros qu’est Ramirez. Un cadeau idéal pour se dérider en cette période froide.
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