Un récit graphique poignant !
Olivier Grenson est un auteur qui sait émouvoir. La femme accidentée qui parlait d’une femme battue et la fée assassine sur les relations toxiques mère-filles chez aire libre étaient intense. Les récits de guerre fleurissent un peu partout en ce moment et en particulier sur la seconde guerre. Une guerre dont l’ennemi était plus identifiable.
La vie est belle
Ici, nous ne parlons pas du film de Frank Capra mais plutôt celui de Roberto Benigni. Le père, interprété par le réalisateur, qui veut épargner les horreurs de la guerre en inventant un jeu pour son fils. Dans le partage des mondes d’Olivier Grenson, c’est un jardinier Isaac qui va tâcher d’alléger les peines de Mary, une jeune enfant cherchant sa mère. L’histoire se déroule en Angleterre et plus précisément en septembre 1940. La volonté de l’Allemagne Nazie de vouloir bombarder la royal air force et Londres a débouché sur de nombreux morts. La femme d’Isaac a péri par une bombe laissant un vide en lui. La rencontre de Mary lors d’une alerte à la bombe va lui permettre de peut-être retrouver la joie de vivre. Mais pour cela, il va devoir rassurer la jeune fille en lui inventant un conte en marge de l’abomination de la vie quotidienne de la guerre.
Un grand récit
Dans son récit, Mary n’est pas naïve. La force de l’écriture et du dessin de Grenson est sa représentation du monde merveilleux. A l’instar du roman et du film Mary Poppins, nous sommes plongées dans le monde que crée Issac pour Mary. Un monde qui bien sûr est bien plus colorée que le monde réel. Nous sommes bien sûr dans un conte initiatique dans lequel c’est une jeune personne qui montrera le chemin à son ainée. Un très beau récit à lire dans une chaise longue.
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