Que la lumière soit !
Êtes vous fan de super héros français ? Je veux dire des super-héros créés par des artistes français. Connaissez-vous le défunt périodique Mustang ? Ou l’ancien mensuel Titans ou Spidey ? Sachez que dans les années 80 deux grand super-héros made in France a été crée par deux illustres dessinateurs. Mikros par Jean-yves Mitton (Vae victis, chroniques barbares) et Photonik par Ciro Tota (Aquablue, les conquérants de Troy). Pourquoi cette introduction ? Tout simplement pour vous parler de la trilogie Luminary chez Glenat qui s’inspire du super-héros Photonik.
Plusieurs destins s’entremêlent dans ce mois de juillet 1977 à Pittsboro. Tout d’abord celui d’un jeune enfant noir Billy qui a la faculté d’être compris par les animaux. Pratique quand on travaille dans un cirque avec des fauves. Puis il y a Darby McKinley, bossu qui a la faculté de se transformer en être lumineux, un pouvoir qui peut s’avérer désastreuse pour les témoins…
C’est avec beaucoup de talent que le scénariste Luc Brunschwig reprend la mythologie Photonik en l’adaptant en 1977. Le ton est beaucoup « plus adulte » avec dès le départ des critiques sociales et un nombre de morts importants. Comme à son habitude, Luc Brunschwig nous livre un récit passionnant qui réserve des surprises pour ceux qui connaissent le matériel originel.
Que dire du dessin de Stéphane Perger à part qu’il est juste époustouflant. Ce style rappelle d’ailleurs l’artiste américain Alex Ross. Les couleurs sont flamboyantes et le design des personnages est réussi. Pas de super costume pour cette version, un halo lumineux suffit. L’histoire se déroule sur 3 tomes et est finie. Espérons que Glenat sorte un beau coffret avec les 3 tomes car cette série mérite que vous lui apportiez une attention particulière.
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