LE phénomène éditorial et populaire de 2021 !
Tokyo Revengers est un shônen furyô créé par Ken Wakui publiée au Japon depuis 2017 dans le Shônen Magazine des éditions Kôdansha. La version française est publiée depuis avril 2019 par les éditions Glénat. Le succès mondial viendra avec l‘adaptation animée diffusé en simulcast sur la plateforme de streaming Crunchyroll depuis avril 2021.
Et si vous êtes miraculeusement passé à côté de l’engouement autour de cette série, cette chronique est là pour corriger le tir et que vous courriez découvrir Tokyo Revengers !
Fast and Furyô
Comme mentionné plus tôt, ce manga s’inscrit dans le style furyô dont l’exemple le plus connu est GTO (Great Teacher Onizuka). Nous suivons des bōsōzoku, des gangs de motard composés de collégiens ou de lycéens qui se livrent sans cesse des guerres de territoires. Ken Wakui a appartenu à l’un de ses gangs dans sa jeunesse. Tout ce qu’il a publié parle uniquement de furyô et l’on sent tout l’amour qu’il porte à ses anciens compagnons d’armes. C’est d’autant plus vrai dans Tokyo Revengers où tous les personnages ont une personnalité bien marquée. Vous trouverez forcément votre chouchou auquel vous identifier ou dont vous admirerez le charisme.
Mais l’histoire principale vas se concentrer autour de Takemichi, un jeune homme de 26 ans qui a littéralement foiré sa vie. Enchaînant les petits boulots ingrats, il vit seul dans un minuscule studio à l’hygiène approximative. Un jour, il voit au journal télévisé que sa première et seule petite amie Hina est morte dans un accident orchestré par le gang auquel il appartenait plus jeune : le Tokyo Manji-kaï. Peu de temps après, c’est Takemichi qui aura un accident et tombera sous les rails du métro. Mais au lieu de mourir, il va se réveiller en 2005 lorsqu’il avait 14 ans !
Passé le choc de ce voyage dans le passé, il va se rendre compte de l’immense chance qui s’offre à lui : il va pouvoir changer son passé et sauver Hina de son futur assassinat ! Mais la tâche s’annonce ardue car il va devoir réintégrer son ancien gang et résoudre l’un après l’autre, tous les complots et les mystères qui entoure le Tokyo Manji. Commence alors un jeu du chat et de la souris haletant dans les méandres du temps !
Anime ou Manga ?
Si Tokyo Revengers doit son succès à sa version anime, ce n’est pas vraiment grâce à la qualité de ce dernier. L’animation est rigide, la qualité du dessin est basique si ce n’est parfois complétement raté. Visuellement cela ne rend absolument pas hommage au graphisme d’origine qui est très expressif, vif et organique. C’est encore plus flagrant lors des scènes de combat dont la nervosité et le dynamisme sont complétement absent de la version anime.
Cependant l’anime se rattrape sur deux points importants : la musique et le doublage. Guitare électrique et synthétiseur, rythme soutenu et répétitif pendant les scènes d’enquêtes et chœurs d’hommes dont les chants guerriers vous font dresser les poils lors des moments de bravoure. C’est donc une ambiance très rock qui colle parfaitement avec la période où se situe l’histoire.
De plus tous les personnages bénéficient d’excellents seiyuu (nom donné aux doubleurs-ses japonais-es) dont les voix, bien que parfois inadaptées pour des ados japonais donnent littéralement vie à cet œuvre. Tokyo Revengers étant une œuvre dont ses personnages sont sa richesse principale, il était impératif que leurs émotions et leur personnalité soit identifiable à l’écoute. Et nombreux sont les discours endiablés qui vous feront frissonner.
En résumé :
Si vous avez envie de vous prendre un bon shoot de nostalgie des années 2000, c’est la série pour vous. Un mélange de thriller et de school life bourré d’humour et de rebondissements qui vous donnerons l’envie d’avoir 15 ans à nouveau et de rouler les cheveux au vent en compagnie de vos meilleurs amis.
Laisser un commentaire