M—1 avant Noël
De l’humour noir en cette saison si douce fait plaisir. C’est le dessinateur Ersin Karabulut qui nous amène cette douce brise de noirceur. Nous retrouvons ensuite Loisel dans une autre quête que celle d’un oiseau .Une quête à la recherche d’un père dans laquelle Olivier Pont s’occupe des dessins.
Fan des Mothy Python, d’humour noir et/ou absurde, ce livre est fait pour vous. L’éditeur Fluide glacial a compilé pour vous des histoires du dessinateur turc Ersin Karabulut pour notre plus grand plaisir. La première histoire donne le ton. Un monde dans lequel les gens portent une énorme boule de pierre. Ils dorment avec, mangent avec. Et personne ne sait pourquoi sauf qu’il arrivera malheur si elle est posée… les dessins lorgnent sur le comics underground à la Backderf et Crumb. Les histoires sont remplies toujours d’un message sociologique fort qui nous rappelle certaines inepties de l’humanité. À lire et à partager !
Nous retrouvons Baia et Max, qui lui est toujours a la recherche de son père. Dans l’épaisse jungle amazonienne, Baia va s’occuper de Max. C’est préférable vu que le pauvre Max n’a jamais connu de jungle. Au cours de leur périple, ils trouveront un avion avec le cadavre d’une enfant dont les poignets sont ligotés. De leur côté les deux infirmières Christelle et Charlotte vont fuir le dispensaire et chercher un endroit pour se réfugié. Une intrigue qui continue de se développer à grande vitesse et qui nous promet beaucoup de règlements de comptes dans le prochain tome. Le trait de Pont est encore plus réussi que dans le premier tome et le scénario de Loisel avec sa touche de fantastique s’adapte parfaitement. Une très bonne série dans la lignée du grand mort.
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