Un dragon chez les psys ?
Si vous lisiez le journal Tintin dans les 80’s, le nom du dessinateur Bedu vous dis quelque chose. Dessinateur de la série Ali-Béber et Hugo, il faisait partie de la génération montante. Un trait bien spécifique pour l’époque, ses histoires étaient teintées d’humour et d’aventures. Pouvoir de nouveau l’apprécier dans ce registre est une vraie madeleine de Proust. Pour les amateurs de la série Psys, c’est une occasion de découvrir ce talentueux dessinateur sous un autre angle
Quelque chose de pourri dans ce royaume
Rien ne va plus dans les hautes terres d’Ergwad, le roi Arthmel meurt alors qu’il allait révéler le secret de la naissance de sa fille Hélia à cette dernière. Son frère le violent Prince Oshor vient réclamer le trône. Il s’arrange pour évincer sa sœur en la jetant en prison sous prétexte qu’elle serait la responsable d’un futur malheur sur le royaume. En effet, La pierre Pyrise l’aurait connu comme la fautive du réveil d’un dragon. Elle va s’évader et voler la pierre afin de comprendre ce qui se passe mais aussi d’apprendre plus sur ses origines.
Hugo délire
C’est toujours avec beaucoup de nostalgie que nous découvrons un album d’un auteur de bande dessinée qui nous a fait vibrer quand nous étions jeunes ! Et soyons honnêtes, avec un peu d’appréhension. La série Hugo était une série de qualités avec des personnages hauts en couleurs. Après avoir feuilleté les premiers pages de SangDragon, les dernières inquiétudes s’envolent. Le trait est toujours aussi fin même s’il est vrai que le design du personnage Hélia peut parait bizarre (sa tête !) mais avec du recul et ayant lu la fin, peut s’expliquer. L’histoire est simple mais efficace. Elle nous replonge dans une époque nostalgique avec des personnages clairement définis. Bref, SangDragon est agréable à lire et même si le récit est complet, la fin laisse suggérer une éventuelle suite. Espérons !
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