Le mode tourne, elle est cyclique. Avez-vous remarqué qu’arrivé à 30 ans vous découvrez (presque avec stupeur) que votre enfant a aujourd’hui la possibilité de jouer avec les mêmes jeux que vous enfant ? Oui. Ne soyez pas surpris, j’ai découvert au rayon jeunesse le retour inopiné des « petits malins » renommés de façon plus moderne : Sylvanian Families (mais les décos, tissus de canapés et look n’ont pas été remasterisés…).
Et bien chaque rayon a son passé, chaque secteur a son old school produit de 1er choix. Comme je vous sais morts d’impatience, je vous dévoile ici une sélection de trois titres qui vont vous rappeler l’époque où votre plus grand bonheur était de recevoir Pif et Hercule par môman quand vous étiez malades :
- Premier sur le podium : La grande aventure du Journal Tintin, 1946-1988 aux éditions Moulinsart et Le Lombard. 775 pages de rétrospective, de réminiscences même. Un flot de pages de couvertures, d’extraits d’aventure, recontextualisés historiquement et politiquement. L’intérêt : comprendre l’impact de toute une œuvre qui traverse les époques et surtout, découvrir parfois les sous-entendus que seul un contemporain pouvait comprendre. Actuellement au prix vert de 56.90.- dans vos Fnac.
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Second mais non moins reconnu pour son rôle culturel et historique majeur : La jeunesse de Mickey de Tebo aux éditions Glénat. Ici, le 3e tome d’une grande aventure lancée par les éditions suscitées qui consiste revisiter ce classique personnage. Avant Tebo, Lewis Trondheim, Nicolas Keramidas et Cosey se sont prêté au jeu avec excellence et mettent ainsi la barre très haute. Mais Tebo relève le défi avec originalité : Mickey est vieux, sourd comme un pot, facétieux et impertinent. Et il tente de transmettre tout cela à son petit fils… Osez, vous apprécierez, pour la modique somme de 28.50.- (22.80.- prix adhérent)
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Tertio, non des moindres, mais qui fait peut-être un peu moins l’unanimité : Les vacances de Bécassine de Corbeyran et Béja aux éditions Gautier-Languereau. Bon, là il faut bien l’avouer, il faut être un peu plus courageux que pour les deux précédents, parce que Bécassine c’est tout de même la mode du début du siècle…dernier ! Néanmoins le talent de Béja au dessin et de Corbeyran au dépoussiérage de ce personnage souvent mal-connu en font une BD à redécouvrir sans plus attendre !
Voilà, il ne s’agit pas encore d’une chronique : « les indispensables de Noël » mais cela vous donne un avant-goût ! Je reviens très bientôt pour une chronique plus pailletée et barbue !
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