Les brutes, les apaches et les filles de joie
La collection prestigieuse Signé des éditions Le Lombard réédite en intégrale la fille de Paname. Un récit s’inspirant d’un fait divers tournant autour de la personne Amélie Lie. Peut-être la connaissez-vous par son surnom de « Casque D’or » ? Un film a été réalisé par Jacques Becker avec comme actrice principale Simone Signoret.
Un drame feuilletonesque
Amélie Lie ne veut pas passer sa vie comme une banale femme au foyer de l’époque. Son rêve c’est d’être actrice ! Et le meilleur endroit pour le devenir, c’est Paname. Mais la jeune fille va déchanter et se retrouver l’enjeu de Macs tomber amoureux d’elle.
Chaque chapitre s’ouvre sur la une d’un journal de l’époque. Une astuce qui renforce le côté immersif dans un Paris de la fin du XIXème siècle.
Une retranscription fidèle
Nous sommes après les communards.es et en plein dans la vague des apaches. Les apaches étaient des criminels de Paris et ils ne s’en cachaient pas. Kas, à qui nous devions déjà le très bon Halloween Blues, nous livre un Paname criant de vérité. Les couleurs directes et la gueule des personnages nous plongent dans un Paris du XIXème siècle. Côté scénario, Galandon a su exploiter cette affaire en livrant une version plus proche du matériel de base que le film de Jacques Becker. Les personnages sont bien posés et clairement définis. On y retrouve celui qui écrira les mémoires de l’héroïne d’ailleurs. Il est presque dommage que la vie d’Amélie Lie n’ait pas été intégralement adapté car la vraie a finalement pu jouer son propre rôle dans une pièce retraçant l’histoire. Un classique à (re)découvrir en bandes dessinées.
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