Mercredi 22 novembre va sortir un nouvel album de Gaston Lagaffe. Est-il réussi ? Un album de plus valait-il le coup d’être écrit ? nous vous disons tout !
Gaston Lagaffe t.22 Le retour de Lagaffe de Delaf d’après André Franquin
Les origines
La première apparition du personnage de Gaston date de la semaine du 21 février 1957. Ce sont juste ses empreintes. Le personnage apparait de tête en pied comme pour un rendez-vous d’entretien pour le journal Spirou, la semaine suivante. Il adopte son célèbre look beatnik la semaine suivante du 28 (puisqu’il a été embauché). Tout d’abord, sans réel emploi du moins pour une série régulière, il deviendra une star pour les lecteurs.trices. D’un rôle de fainéant, il deviendra en plus inventeur mais restera toujours gaffeur !
Gaffeur un jour, gaffeur toujours
Prunelle succède à Fantasio comme rédacteur en chef du journal Spirou et devient le principal martyre de Gaston. L’alchimie de Gaston fonctionne grâce à un univers réaliste et qui s’est agrandi au fur et a mesure des gags. Un univers réaliste car son créateur Franquin s’est beaucoup basé d’anecdotes et de personnes qu’il connait ou qu’il a rencontré. Chaque personnage a une vie indépendante du personnage principal renforçant le côté réelle des histoires. Gaston ne part jamais à l’aventure comme a pu le faire Achille Talon ou Cubitus. Son microcosme se borne à son bureau et éventuellement la campagne, la plage et un terrain de sport (vite fait).
Le nombril de Gaston
Le dessinateur Delaf, connu pour la série qu’il co-écrit, les Nombrils a été repéré par les éditions Dupuis lors d’un album hommage sur le gaffeur. Les éditions Dupuis ayant récupéré les droits appartenant à Marsu Productions, lui propose de reprendre ce personnage mythique. S’enchaîne un procès de la fille de Franquin contre les éditions et un lynchage de la part dessinateur envers le pauvre Delaf, accusé de profiteur. Il reçoit tout de même le soutiens de certain.es. Bref, l’album maints fois reportés, sort (m’) enfin. Personnellement, je l’ai trouvé agréable à lire et plusieurs planches sont très réussis. Beaucoup de gags auraient pu être écris par Franquin tellement ils ont le goût proche de l’original. Côté dessin, peut être le bémol du titre, même si c’est très ressemblant, les fans du trait de Franquin verront les différences. Cependant, c’est un bon album et un très bel hommage aux rois des gaffeurs.
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