Ranma ½ de Rumiko Takahashi chez Glénat
Deux pour le prix d’un !
Ranma Saotomé et son père Genma reviennent d’un entraînement en Chine. Leur échauffement a eût lieu au-dessus de sources, dans lesquels une personne (ou un animal) a été noyé. Une malédiction pèse sur ce lieu. Toute personne qui tombe dans l’une des sources est transformée en la personne qui y est morte. Une immersion ou une douche d’eau chaude permet de retrouver son apparence d’origine mais, sitôt éclaboussé par de l’eau froide, le malheureux reprend celle du défunt(e). Vous l’avez devinez, c’est ce qui arrive à notre héros qui devient une femme. Pour son père, ce n’est guère mieux car il devient un panda. Voilà ce qu’explique Genma à son meilleur ami chez qui il est en visite et dont une des trois filles devraient-être l’épouse potentielle de Ranma…
La mangaka Rumiko Takahashi est une référence dans le monde du manga. Toute la génération « Club Dorothée » connaît ses œuvres: « Lamu, « Juliette je t’aime », « Ranma un-deux-mi » (merci l’auteur de tous ces génériques de dessins animés car on peut composer difficilement pire). Elle est née le 10 Octobre 1957 au Japon. . Elle entra dans l’école de manga Gekiga Sonjuku fondée par le dessinateur de « Crying Freeman ». Elle publia sa première histoire en 1975. Sa carrière professionnelle débute en 1978. Elle créa le one-shot « Katte na Yatsura » pour lequel elle reçut un prix. La même année elle réalise « Uruseï Yatsura » qui fit d’elle une des mangaka les plus lues, traduites et appréciées dans le monde.Elle remporte par deux fois le célèbre prix Shōgakukan pour ses shonens Urusei Yatsura (Lamu) en 1981 et Inu-Yasha en 2002
AAAAAAHHHHH !!!!
Quel plaisir de pouvoir (re)lire les aventures de Ranma et de ses amis dans une édition respectueuse de l’œuvre de la mangaka Rumiko Takahasi ! Les éditions Glénat ont compris le potentiel de cette série et vous pouvez jetez votre précédente édition. La lecture du manga est dans le sens originale. la collection complète de la série devrait compter une vingtaine de tomes. Cette édition est le reflet de la version de luxe publiée au japon courant 2016. L’histoire reste sympathique même si j’aurais toujours une préférence pour la série « Uruseï Yatsura » (Lamu en Version Française).
Ranma c’était le reflet d’une époque éditoriale encore optimiste dans laquelle il n’y avait pas forcément besoin d’ajouter de la noirceur a l’histoire pour qu’elle soit réussie. C’est vrai que la psychologie des personnages n’est pas non plus très poussée mais quand on lit du Ranma, la démarche est différente. Les quiproquos amoureux, marque de fabrique de la mangaka, sont légion et les adversaires sont tout aussi redoutable que clownesque. Ranma a aussi cet avantage d’être 50 % un héros et 50 % une héroïne.
Une série culte des années 90 a (re)découvrir d’urgence.
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