BlackStone T1 Les magiciens
Je vous l’accorde, le titre de l’article peut être mal interprété…Néanmoins, dans la bande dessinée que je vous présente aujourd’hui, il s’agit bien de cela : un enfant disparait et deux magiciens sont inculpés !
Reprenons du début :
Fin du XIXe siècle, trois comparses magiciens aux doux noms de Jean-Jacques, Nelson et Jenny sévissent dans les rues. Nous les découvrons au détour d’une ruelle, mettant en scène un « tour-arnaque » basé sur trois cartes et une mystérieuse dame à retrouver ( oui oui vous le connaissez!). Malgré leur talent de prestidigitateurs, ce spectacle tourne mal. Ils sont découverts, prennent la fuite et se voient obligés de repenser leur avenir.
Jean-Jacques, l’apparent cerveau du trio, propose de surfer sur la vague de la forte mortalité du moment pour se prétendre médium… qualité qu’il n’a indéniablement pas car il ne voit pas le coup venir : Jenny et Nelson (amants), le quittent. Ils partent pour des horizons plus lumineux en Angleterre…Ils s’y prédisent un avenir florissant !
Une fois encore, voir l’avenir leur aurait été utile…
Ils décident de monter un spectacle et espèrent toucher les grandes scènes. Faute de cette réussite, ils se produisent dans une taverne remplie de prostituées, d’hommes constamment alcoolisés…et de quelques enfants victimes d’une réalité destructrice. Leur numéro vedette est la boite magique : une boite rectangulaire, au sein de laquelle des êtres humains disparaissent et réapparaissent à la demande. Souhaitant apporter du rêve à ces petits bouts d’hommes, Jenny et Nelson demandent à un jeune garçon d’accepter de disparaitre. Ce qu’il fait… mais non sans une grande peur, peur qui s’avère malheureusement justifiée.
Je ne vous dévoilerai rien de plus dans cet article de crainte de casser la magie de cette trilogie (le tome 2 est paru en mai 2013).
Sachez uniquement que vous serez confrontés à un rythme effréné, une ambiance victorienne magnifiquement relatée, des destins qui s’entrecroiseront, des illustrations maitrisées par une main de maitre, j’ai nommé Eric Chabbert, le tout formant un spectacle de premier choix et dirigé par le grand Corbeyran !
Une bande dessinée magiquement angoissante …
Laisser un commentaire