Malédiction Gitane à la glace ?
Le genre policier est très présent en littérature. En bandes dessinées, le thriller et le film noir sont plus répandu que l’enquête policière. Bien sûr, on connait des personnes comme Largo Winch ou Ric Hochet, mais leur métier n’est pas celui de policier. Clifton et Jérôme K. Jérôme Bloche sont les seuls vieux routards encore en service. Heureusement, avec la nouvelle ligne de Dupuis initié par Tokyo mystery hotel, débarque un héros 100% flic, le lieutenant Bertillon.
Un mort
Dans un policier, souvent l’histoire commence par un mort. Cette fois le mort est celui d’une personne dans la communauté des forains. Et comme l’explique le chef de la caravane au lieutenant Bertillon, ils préférèrent régler ça entre eux. Mais voilà, le lieutenant n’est pas une personne qu’on intimide facilement même quand il se fait tirer dessus avec une flèche.
Une plongée dans le monde forain
C’est le premier album de bande dessinée publié de la scénariste Carine Barth. Elle prouve une grande maitrise de ses personnages qu’ils soient secondaires ou principaux. L’univers dans lequel évolue le héros est cohérent. On s’attache vite aux personnages et à l’intrigue. Les dessins de Cyrille Pomès sont comme à son habitude très réussis. Ses angles de vues et les « gueules » des personnages sont juste sublimes. L’univers des fêtes foraines avec ses attractions et ses mystères sont criant de vérité. D’ailleurs le dessinateur est allé observer des fêtes foraines pour que l’immersion soit totale.
Le policier du dimanche soir
Attention ne voyait rien de péjoratif dans le titre du paragraphe ! C’est plus pour vous situer l’ambiance de cette bande dessinée. En effet, vous avez droit a une vraie bonne histoire avec un personnage très attachant. Le lieutenant Bertillon c’est un mélange de la pugnacité de l’inspecteur Colombo et la tendresse du personnage de François Pignon. Il n’est pas gaffeur mais possède cette naïveté du boulot judiciaire bien fait.
Un très bon premier album dont le deuxième est déjà en prépublication dans le journal Spirou.
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