Nous sommes d’accord, le plot du super héros qui devient méchant est, ces derniers temps, souvent vus. Dans injustice, Superman pète les plombs suite à la mort de Lois Lane. Dans the boys, Protector veut rester le préféré des citoyens d’Amérique (pour faire court). Bref, les exemples ne manquent pas. Alors pourquoi nous parlons d’Irrécupérable. Parce que le dernier tome de la série est sortie et la fin est vachement bien.
Le plus grand des super-héros, le plutonien qui a maintes fois risqué sa vie pour les humains est maintenant déprimé. Ces habitants de la planète terre se sont habitués à être sauvés par ce grand super-héros. Tellement habité que finalement, ils en sont venus même à se moquer de lui. Senti trahi, le plutonien décide de se venger de ces humains ingrats, mais le paradigme veille. Composé de ses anciens amis, le paradigme va essayer d’arrêter et de comprendre les motivations de celui qui était le plus puissant d’entre eux.
Déjà publié dans les années 2010, le plutonien revient dans 3 intégrales chez Delcourt.Chaque intégrale correspondant à un arc narratif. Derrière cette histoire, nous trouvons le talentueux scénariste Mark Waid. Kingdom chez DC est une de ses œuvres majeures. Il participe aussi au pré-civil War2 et va transformer la femme invisible aussi en agent secret. Avec Irrécupérable, il va décrypter le statut de sauveur de mondes et la complexité des relations qui en découlent. Pas de monde dichotomique ici, mais bien un monde gris plus foncé que clair. Le dessinateur Peter Krause avec son trait très « image comics » donne toute sa splendeur cette histoire de super-héros au bout du rouleau. La colorisation de Andrew Dalhouse complète parfaitement cette tragédie en 3 actes.
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