Voilà, nous avons passé la Chandeleur à manger de bonnes crêpes et peut-être boire du cidre devant un bon feu de cheminée ou du moins une ambiance reposante. Et puis pour bien finir la soirée, on attrape de façon hasardeuse une ou deux bandes dessinées et on les ouvre. La première dont je vais vous parler n’est pas vraiment à lire après manger, ni juste avant, puisque c’est assez gore.
Imaginez que vous rentrez tranquille de l’école, dans le bus que vous avez l’habitude de prendre tous les jours, quand soudain un mystérieux gaz se répand dedans et que vous vous endormez. Lorsque vous vous réveillez, vous constatez avec horreur que vous n’êtes pas chez vous, mais dans une sorte de « ferme » dans laquelle le bétail c’est vous ! C’est ce qui arrive à Ié quand il se réveille dans cet entrepôt. Qui est derrière tout ça ? Pourquoi ? Comment s’enfuir ? Beaucoup de questions qui s’enchaînent au même rythme que les réponses, car c’est le point positif du manga, l’action va presque aussi vite que dans Gantz.
Le fait que le manga ait fini en 7 tomes prouve que le duo de mangaka semble savoir où ils vont. Les poncifs de ce nouveau style mixant shonen/seinen ne sont pas épargnés ; des héros charismatiques et cachant des secrets, des scènes gores exécutées par des créatures monstrueuses. Le dessin est impeccable et réaliste. Nous pouvons nous amuser à imaginer une parabole symbolique à cette histoire avec le sentiment de génération sacrifiée. En tout cas, l’histoire semble toujours aussi bien maîtrisée avec la sortie du 3e tome. Vivement la suite !
Jarri Tchepalt, un jeune berger va en ville pour se venger. Sur cette planète, on se déplace à dinosaure et un des éléments primordiaux est l’eau. Il recherche ceux qui ont tué son troupeau et a osé s’aventurer en milieu urbain, car en dehors des villes , c’est le désert.
Évidemment on pense à Moebius, Mad Max, un peu à Dune de Herbert aussi, mais Negalyod garde son identité. Un récit certes classique, mais qui reste très agréable à lire. Une bouffée d’oxygène dans un genre qui commence à s’atrophier avec de nombreux ratés.
Foncez, c’est un pur bonheur de science-fiction !
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