Le problème des droits d’auteur dans les comics
Dans la collection Indies, Urban aime proposer au public des livres inclassables. Une gamme proposant des récits graphiques variés comme du fantastique avec celui que tu aimes dans les ténèbres de Scootie Young ou de la science-fiction avec Descender. Avec public Domain, nous allons découvrir un milieu de requins, celui de l’édition et des droits d’auteurs.
Syd Dallas est sans souci comparable à un Bob Kane, un Jerry Siegel, un Joe Shuster ou encore un Jack Kirby pour ne citer qu’eux. Il est mondialement connu mais ses créations appartiennent à l’éditeur. Que se passera-t-il lorsqu’il décèdera ? Sa famille pourra-t-elle jouir de l’argent de l’ayant droit ? Sa famille a bien l’intention de soutenir leur père pour combat contre les magnats financiers.
Souvent la réalité dépasse la fiction.
Le scénariste aurait pu écrire en avant-propos le même énoncé prononcé en introduction de ls série policière Dragnet. « Tout se que vous allez voire sont des faits réels, seul le nom des personnes ont été changés ». D’ailleurs sur le quatrième de couverture, nous pouvons lire « Critique acerbe du système hollywoodien mais ça ne vous empêchera pas d’aller voir tous les prochains films des studios ». Un auteur de comics qui invente un personnage, celui-ci ne lui appartient pas. Il appartient à la maison d’Edition qui emploie le dessinateur. C’est une des raisons pour laquelle des auteurs durant les années 90 avait fondé une société de comics indépendant dans laquelle les créations des auteurs leur appartenait. C’était la société Image. Chip Zdarsky dans public Domain va parler des soucis des droits d’auteurs et leur légitimité pour la famille de l’auteur. Une réussite à tout points dont on attend le tome2 avec impatience.
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