Par Toutatis les revoilà!
Beaucoup de lectrices et de lecteurs n’aiment pas les reprises. Le nombre de fois pour lesquelles nous avons pu entendre « c’était mieux avant’ ». Pourtant, je ne connais personne qui se soit plaint de la reprise du personnage de spirou par le dessinateur André Franquin. Alors lorsqu’Uderzo décide d’autoriser et de nommer lui-même ses successeurs, devions-nous en réjouir ou le maudire ?
Personnellement, depuis la mort de René Goscinny, les scénarios d’Asterix n’étaient pas incroyables. Souvenez-vous (ou pas) des albums. la rose et le glaive, la traviata ou encore le ciel leur est tombé sur la tête. Alors est-ce que Jean-Yves ferry et Didier Conrad ont réussi à relever cette reprise ayant atteint le ras des Paquerette avec la fille de Vercingétorix ? La réponse maintenant ?
Asterix et le griffon de Jean-Yves Ferry et Didier Conrad chez les éditions Albert René
J’avais beaucoup aimé le papyrus de César. Cette histoire croustillante sur la biographie de César était un joli pied de nez à beaucoup d’égard sur les monographies écrites.
Les albums d’Asterix avec le tandem Uderzo/Goscinny avait ce charme qu’il critiquait la société de l’époque. Un fait souvent oublié dans les albums d’Uderzo solo.
Nous ne tournerons pas autour du pot, cet album est réussi. La place de la femme est beaucoup plus réussie que dans le dernier album. Les textes sont réussis et Ferry semble avoir réussi à dompter les personnages d’Uderzo. Le dessin de Conrad est supérieur aux derniers albums d’Uderzo, mais il manque toujours le grain dans le trait d’Uderzo. Ne boudez pas votre plaisir, cet album mérite d’être lu et de figurer dans votre bdtheue. Conspirationniste s’abstenir, car Ferry en profite pour leur tailler un costard au passage.
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