L’odeur de la madeleine
Après les très bon Mauvais genre, la croisade des innocents et les belles personnes, Chloé Cruchaudet nous embarque dans une autre aventure. Comme pour Mauvais genre, l’action se déroule avant, pendant et après la première guerre mondiale
Marcel Proust était un écrivain hors-pair. Mais aurait-il pu autant se consacrer à sa passion sans Céleste Albaret ? C’est ce que Chloé Cruchaudet va nous illustrer au cours de son récit en plusieurs parties.
Après les très bon Mauvais genre, la croisade des innocents et les belles personnes, Chloé Cruchaudet nous embarque dans une autre aventure. Comme pour Mauvais genre, l’action se déroule avant,pendant et après la première guerre mondiale
Cette histoire est basée sur les souvenirs de Céleste Albaret recueillis par le romancier Georges Belmont. C’est son mari, Odilon Albaret, chauffeur de taxi pour Marcel Proust qui va la présenter à ce dernier. Elle devient en 1914, sa servante. Bien plus qu’une servante, elle va devenir une véritable extension de cet homme excentrique, génie de la littérature française. Le passage dans lequel, Céleste lave et repasse les mouchoirs de Proust pour les voir déchiqueter par ce dernier car celui-ci en déteste l’odeur est un exemple de sa folie parmi tant d’autres.
Chloé Cruchaudet excelle dans cette représentation de la femme dévouée face aux lubies de son patron. Cependant l’admiration n’est pas que dans un sens. Proust reconnaitra qu’il n’est rien sans elle. Cette relation fusionelle explose grâce au talent de Chloé Cruchaudet. Le dessin est superbe et les couleurs sont incroyablement délicates. Des couleurs qui sont d’ailleurs utilisées pour souligner la narration. Pas de structure conventionnel pour raconter une histoire de relation d’amour et d’amitié.
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