Souvent, lorsqu’on imagine une BD policière pour enfants, on pense à deux extrêmes. Soit on voit un détective tel Inspecteur Gadget ou encore Geronimo Stilton (pour être plus actuelle) soit une ambiance plus grande, style Sherlock Holmes comme dans les Quatre de Baker Street. Nous n’avions, jusqu’alors, pas de réel juste milieu de qualité.
Eh bien, cet oubli est réparé avec l’arrivée du 1er tome de la série « Les enquêtes polar de Philippine Lomar« , de Dominique Zay, Greg Blondin, Dawid aux éditions de la gouttière.
L’âge ? 10 ans.
Le public : garçon et fille !
Le pitch :
Amiens, capitale picarde (et siège des éditions de la Gouttière!), plus exactement dans une cité de la ville vit une jeune fille de 13 ans et demie prénommée Philippine. Philippine vit dans la plus haute tour du coin et fait régner l’ordre et la sérénité en menant des enquêtes pour aider ses voisins. En clair, elle est détective privée. Mais n’importe laquelle… Du genre qui est très amie avec le caïd que tout le monde craint, qui a grandit avec le mec super baraqué qui tient la fourrière, qui fait de la boxe et qui a pour devise : « j’écrabouille les embrouilles ».
Alors le jour où la fille Swong est venue la voir en lui expliquant qu’elle était rackettée chaque jour par les jumeaux Muhler, le sang de Philippine n’a fait qu’un tour. Ils ont beau avoir pas loin de vingt ans de plus qu’elle, elle ne laisserait pas un racket sévir dans son quartier. Mais elle était bien loin de la vérité… Ce qu’elle va vite comprendre quand ces deux fripouilles vont foncer droit sur le père Swong et le renverser. Tout ça pour 50 euros, elle n’y croit pas une minute.
Une BD au scénario simple, source de critiques pour certains, mais n’oublions l’âge visé : 10 ans ! Alors en prenant en compte le lectorat, cette nouvelle série est adaptée, rythmée, avec du caractère, des personnages qui dépotent et surtout des dialogues qui valent le détour. Je vous donne un avant-goût :
« Les frappés qui voulaient extorquer de l’argent à ma jeune cliente avaient même essayé de m’intimider. Les boulets ! Mais ils venaient de faire une grave erreur : ils m’avaient énervée… »
Le dessin se rapproche des BD classiques en termes de traits de personnages mais le décor et les choix de looks nous plongent dans une ambiance « les lascars » (pour ceux qui connaissent) la vulgarité et la violence en moins !
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