« Les mille et une vie des urgences » de Baptiste Beaulieu chez Rue de Sèvres.
Les nouvelles stars à la mode et aussi les nouvelles poules aux œufs d’or pour les éditeurs sont les youtubeur.Tout est bon pour qu’on en parle que ce soit en livre, des jeux de société, des romans, la moindre opportunité de réaliser du cross media sur un youtubeur est édité. Dans toute cette jungle ou ce panier de crabes (rayer la mention inutile), difficile de trouver la perle. Cependant, il y a des valeurs sûres comme Bruce Benamran (« e-penser »), Nota bene, Dirty Biologie, Doc seven et nombreux d’autres, mais nous n’allons pas parler d’eux.
Je veux vous parler d’un talentueux Bloggeur qui est médecin de profession et qui écrit un blog sur ses anecdotes et des coups de gueule dans le milieu hospitalier.
Comme Axelot, il a d’abord publié un livre (« Alors voilà » chez l’éditeur Fayard) tiré de son blog puis maintenant une bande dessinée.
Baptiste Beaulieu est né en 1985. Il rentre à la faculté de Médecine en 2004 et crée le blog « Alors voilà. Journal de soignés/soignants réconciliés » en 2012. Un succès retentissant qui ne l’empêche pas de décrocher sa thèse sur la réconciliation entre les soignants et les souffrants. La même année est publié son premier roman de 306 pages, « Alors voilà. Les 1001 vies des urgences ». Il écrit aussi « La ballade de l’enfant gris » aux éditions Mazarine. Une histoire poignant entre la relation d’un jeune médecin et d’un petit garçon souffrant entre autres d’un manque d’affection de sa mère.
Plus qu’un livre, une véritable médecine !
À travers la volonté d’un jeune médecin de vouloir garder à tout prix en vie une femme en phase terminale de cancer qui attend son fils, Baptiste Beaulieu nous raconte avec délicatesse et émotion la vie de l’hôpital. Ce livre dont les histoires sont tirées de vrais moments de la vie est riche en émotion. Vous riez, vous pleurez, vous grincez des dents, mais jamais vous ne vous en ennuyez devant le combat quotidien de ces patients et de tout le milieu hospitalier. Je vous prescris de lire cette bande dessinée, au moins une fois par semaine si vous avez envie de découvrir (ou vous rappeler), l’envers du décor.
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