Un one shot brillant
Le comics dont nous allons vous parler cette fois s’inscrit parfaitement dans certains scénarios des policiers des années 90. Une ère dans lequel la corruption était de mise à beaucoup de niveaux. Elle existait avant et après aussi me direz-vous, mais elle était peu abordée dans les séries grand public.
Goodnight paradise de Joshua Dysart et Alberto Ponticelli des studios TKO chez Panini comics
L’action se passe en Floride. Eddie vit dans la rue. C’est un sans-abri, habitué à philosopher avec beaucoup de bières à la main et l’équivalant en gramme d’alcool dans le corps. Il aurait pu en rester là et continuer sa vie sans « emmerder personne », mais voilà le destin en a voulu autrement. Il découvre le cadavre d’une jeune femme qu’il a croisé plusieurs fois dans la même journée. Il prévient la police. Un meurtre dans une ville qui vend du rêve comme Venice ? Une ville qui veut que des gens (riches) s’installent sur le reste encore fumant des bungalows dont les propriétaires ont été expropriés se doit de réagir. Eddie se rend compte que la mort de cette jeune femme n’émeut personne. En parler semble même déranger… mais pourquoi ? C’est ce qu’Eddie va découvrir, mais qui vous croira quand les gens ne vous regardent même pas dans la rue ? En plus il doit gérer la venue de son fils…
Derrière ce thriller social se cache le scénariste de la série Harbinger chez Valliant. Joshu Dysart a écrit aussi des courtes histoires de Hellboy. La plume de Dysart comme celle d’un Jeff lemire, un Robert Kirkman ou encore un Straczynski se reconnaît.
Le portait des personnages est fouillé et leur motivation bien définie. Bref un régal pour tout amateur de thriller. Côté dessin, nous ne sommes pas en reste, car Ponticelli a su faire ses lettres de noblesse dans le comics en travaillant pour DC (Batman le chevalier noir, futur ends, Green lantern…), Image (Sam et Twitch) et Marvel (Marvel knights). Ce qu’imagine (et comprend de l’enquête) Eddie et la vie présente sont illustrés différemment comme dans le comic books de Faith avec les rêves de l’heroïne. Une utilisation graphique intéressante qui donne une force supplémentaire au récit.
Une hisoire passionnante à lire absolument !
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