Astier et son hommage au jeu de rôle
Franchement, je ne me souviens pas si j’avais déjà utilisé l’accroche de début d’article. Mais quand on parle de Kaamelott, c’est trop tentant. Alexandre Astier nous sort donc une nouvelle bande dessinée sur cet univers qu’il a créé. Un univers de plus en plus étendu après le film et en attendant les hypothétiques romans annoncés il y a…Longtemps. LA BD Kaamelot mérite une review car ce n’est pas un produit mercantile pour faire vivre la série. Un peu quand même mais tellement bon.
Kaaemelott : Karadoc et l’icosaèdre chez Casterman
Coup pour coup
Après avoir reçu une botte en pleine figure alors qu’il faisait la sieste dehors, le roi Arthur décide virer Karadoc et Perceval du château. La condition pour qu’ils reviennent est simple : accomplir un fait d’armes. Les deux compères se disputent sur le chemin en s’envoyant la faute sur l’un et sur l’autre. Ils finissent par se séparer et nous suivons Karadoc dont la première étape sera bien sûr une auberge. À la suite d’une nuit au cours de laquelle il met en déroute des voleurs dans l’auberge, il rencontre un homme qui lui propose son aide. Karadoc et son nouveau comparse vont acheter une carte au trésor à un vieux mendiant. Une carte qui les conduira a Percevan et a un artefact : L’icosaèdre.
le dé des décisions
Un icosaèdre c’est 20 faces. Généralement c’est un dé qu’on utilise dans le jeu de rôle. Il sert à résoudre les situations posées par le meneur de jeu dans un système de d20 bien sûr. L’hommage a ce loisir pratiqué par votre humble serviteur est juste parfaitement maitrisé. Les dialogues sont toujours aussi percutants. L’utilisation de l’objet magique et son identification sont loufoques. Une histoire de plus réussi grâce à l’aura que peuvent dégager les deux héros et surtout à cette mise en scène réussie
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