Tout le monde n’est pas goze qui veut !
Ankama est habitué à proposer des bandes dessinée action et aventure. L’avenir de l’éditeur pour ce qui est de la bande dessinée semblait compromis depuis le départ du label 619. Et pourtant, il nous surprend en éditant un récit sur la musique japonaise : Le shamisen. Quezako le shamisen ? Encore un manga ? ou une catégorie de manga entre le shônen et le seinen. Eh bien non ! Lisez la suite pour ceux qui ne connaissent pas cet instrument traditionnel japonais !
Shamisen de Guilherme Petreca chez Ankama
L’instrument et la musicienne
Un en tête qui ferait un bon titre de roman. Bref, les gozes sont les musiciennes qui jouent de cet instrument. Nous suivons la célèbre Haru Kobayashi, dans un conte fantastique dans lequel son voyage commence par un Kappa. Vous savez ces sortes de tortues avec la coupe d’un moine et un drôle de bec qui vivent dans les cours d’eau ou près de source d’eau au Japon. Le Kappa sera tellement subjugué par sa musique qu’il lui confiera la clé de la dimension divine. La musicienne Haru Kobayashi a réellement existé. Vous pouvez d’ailleurs écouter ces musiques grâce à un QR code présent en début d’ouvrage. Elle s’est éteinte en 2005. À l’âge canonique de 105 ans ! Elle a pratiqué le Shamisen jusqu’à sa mort.
Les cordes
L’histoire se lit donc comme un conte à connotation fortement oriental. Comprenez par-là, une histoire pleine de poésie et de philosophie. Le trait de Guilherme Petreca est parfait pour ce genre. Les couleurs sont dans les tons pastel et l’auteur complète sa bande dessinée avec des informations pour éclairer le novice sur la mythologie japonaise et l’instrument. Ankama propose un joli livre avec sa reliure et un marque-page en tissu. Un beau livre donc en plus dans votre bédétheque.
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