Suite des bandes dessinées sur le thème de la migration des peuples et plus particulièrement sur l’exil. Cette fois ce sera un départ car l’enfant ne se sentira plus chez lui mais avec toujours cet espoir de l’El dorado.
La construction du récit est assez similaire à celle de la bande dessinée « zenobia » puisque le récit commence par (un bout) de la fin. Nous découvrons la vie de Malik, 17 ans qui va chercher à rejoindre l’Italie en partant du Cameroun. Nous suivons son périple à travers les douanes, les fouilles bref les galères.
Difficile de trouver autre chose sur l’auteur, Gaspard Njock, que la bibliographie imprimée en 4ème couverture du livre. Ne voulant pas recracher, mot pour mot, ce qui est écrit, j’ai continué à chercher et j’ai finalement trouvé sur un site italien, autre chose que ce qui avait été déjà dit sur lui. Gapard Njock et né en 1985 au Cameroun. Il va enseigner la bande dessinée à l’université « La sapienza » mais aussi pour les élèves du primaire et du collège. Il a réalisé plusieurs expositions dont certaines sur la servitude. « Il a publié un roman graphique sur l’origine de l’imprimerie « ALDO Manuzio » ». Son carnet de voyages à l’aquarelle est magnifique.
Un exil pour un avenir meilleur ?
C’est la question que l’on peut se poser quand on découvre les épreuves qu’affronte Malik et ses amis. Gaspard Njock nous dresse le portrait de cet amoureux du cinéma qui ne supporte plus son pays et cherche son eldorado. L’histoire est sans concession et la justesse des propos classe cette bande dessinée dans les documentaire-fiction. La fin est âpre mais pas dénué d’espoir. La mise en couleur à l’aquarelle est de toute beauté et sert le récit.
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