L’année dernière, j’avais écris une sélection pour un noël « chaud ». J’aime bien proposer des approches nouvelles de sélections après celles, disons plus classique. Cette année, nous avons pu accueillir, dans nos rayons de bandes dessinées, de nombreuses adaptations de romans. L’année dernière, l’excellent « rapport de Brodbeck » de Manu Larcenet d’après Philippe Claudel et « Au-revoir là-haut » de Christian Metter d’après Lemaitre, avait su conquérir le public recevant de nombreux prix. Cette année, de très belles adaptations ont vu le jour au gré des mois en voici une petite sélection.
Le journal d’Anne Franck de Folman Ari chez Calmann-levy.
Si vous ne connaissez pas le film d’animation « Valse avec Bachir », nous vous conseillons de le regarder car le travail de Ari Folman et David Polonsky y est tout à fait remarquable. Ces deux auteurs ont voulu adapter en roman graphique le célèbre journal d’Anne Franck. Un travail qui se veut être l’adaptation ultime de cette jeune fillette déportée à Auschwitz le 4 août 1944. Elle sera transférée à Bergen-Belsen. Son journal est un écho de cette seconde guerre mondiale. Magistrale!
les auteurs Serge Scotto et Eric Stoffel semble se spécialiser pour l’écrivain Marcel Pagnol. Outre les célèbres souvenirs d’enfance (« la gloire de mon père »,« le château de ma mère » et «le temps des secrets »), le diptyque l’eau des collines (« Jean de Florette » et suivra « Manon des sources »), « Topaze » (2 tomes) et « le Schpountz », vous pouvez découvrir des romans un peu moins connus comme « Merlusse » et enfin « Jazz ». Nous allons nous concentrer sur ces deux là.
Un cadeau idéal avant les fêtes de Noël ! Une histoire sur des élèves d’un pensionnat qui vont passer Noël seuls dans leur Lycée et surveiller par le pire répétiteur de toute la scolarité : « Merlusse ». Une histoire emplie d’humanisme.
« Jazz » est la deuxième pièce de théâtre de Marcel Pagnol.
Initialement nommée Phaéton, elle vu le jour en 1926. Une réflexion sur les sacrifices qui peuvent être fait pour son métier au détriment de sa vie sociale. Une fable sombre qui ne donne pas le doit à l’erreur. Marcel Pagnol aime jouer avec ses récits donnant souvent un côté amer à la conclusion.
L’étranger de Jacques Ferrandez d’après le roman d’Albert Camus
Albert Camus nous raconte l’histoire d’un homme, Meursault,ayant perdu sa mère. Il tuera un « étranger » puis assistera dans une indifférence complète à sa propre chute.
Une histoire poignante mis en image par l’algérien Jacques Ferrandez en 2009. Il a reçu pour ses « Carnets d’Orient », débuté en 1987, le prix spécial du jury Historia 2012.
« le premier homme » de Jacques Ferrandez d’après le roman d’Albert Camus
Récit autobiographique d’Albert Camus sur son enfance, ses ressenties, le rôle des femmes, celui de l’école et de sa famille. Une rétrospective de sa vie via une fiction touchante.
Jacques Ferrandez confirme à nouveau la force de compréhension des écrits de Camus après « l’hôte » et « l’étranger » . Une formidable histoire plein de poésie à (re)découvrir.
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