Saichi Sugimoto est une véritable légende de la guerre russo-japonaise du début du XXe siècle. Surnommé “l’Immortel”, il a survécu aux pires batailles menées dans les régions les plus sauvages qui soient. Mais quand le conflit se termine, il se retrouve seul et sans le sou… C’est alors qu’il apprend l’existence d’un fabuleux trésor de soixante-quinze kilos d’or accumulé par les Aïnous, peuple autochtone vivant en harmonie avec la nature. Hélas, le magot a été volé, puis caché par un homme désormais enfermé dans la pire prison d’Hokkaido. Les seuls indices menant au butin sont de mystérieux tatouages inscrits sur la peau de criminels évadés…
Pour Sugimoto, la chasse au trésor est lancée… Cependant, seul, il a peu de chances de s’en sortir. À peine sa quête commence-t-elle qu’il manque de se faire déchiqueter par un ours brun ! Il ne doit la vie qu’à l’intervention providentielle d’Ashirpa, jeune indigène liée aux propriétaires légitimes du butin. Ils décident de faire équipe pour affronter les nombreux dangers qui les guettent sur la route de l’or des Aïnous…
En regardant le Top Oricon (grosso modo le top des ventes de manga au Japon) j’ai plusieurs fois croisé le nom de cette série qui semble réunir plus de monde à chaque parution. Le voyant arriver dans nos vertes contrées je me suis dit : Cool (oui, cool, à personne vieillotte expression vieillotte).
Satoru Noda (le dessinateur et scénariste) semble avoir mangé Kaoru Mori (Bride Stories) et Makoto Yukimura (Vinland Saga). Je m’explique Kaoru Mori pour la sensibilité du trait, certes étrange dans un récit basé sur la survie en milieu hyper hostile. Et Makoto Yukimura pour certaines expressions des personnages et bien entendu l’ambiance nordique (pour rappel Vinland Saga se déroule à l’âge des Vikings).
Ce premier tome met l’eau à la bouche et nous promet une suite haute en couleurs (enfin surtout dans les teintes de l’hémoglobine sur fond de neige immaculée).
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