A l’occasion de la ressortie du manga GANTZ en édition double chez Tonkam/Delcourt et la sortie (tout court) du manga GANTZ G toujours chez Tonkam/Decourt, il était évident que nous devions écrire une chronique dessus. C’est parti pour suivre les aventures d’humains face à une invasion extra-terrestre.
Gantz Je suis mort mais je me soigne
Dans ce seinen, nous suivons les aventures de deux lycéens Keï Kurono et Masaru Kato qui après être mort en sauvant un vagabond endormi sur les rails du métro de Tokyo, se retrouvent en vie dans une pièce avec des inconnus et une mystérieuse boule noire. Cette boule noire les a ressuscités et les transportent dans au départ ce qui est annoncé comme un jeu. Ce jeu consiste à tuer des cibles toutes extra terrestres mais vivant « incognito » parmi nous. Les participants ont un temps limite pour accomplir leur objectif. S’ils s’éloignent du « terrain de jeu » ou si les cibles ne sont pas tuées dans le temps imparti, leur tête explose. Lorsqu’ils ont accompli leur mission, ils peuvent retourner à la vie normale jusqu’à la prochaine mission ou si ils atteignent 100 points. Des points gagnés en fonction des ennemis tués.
Gantz G
Cette aventure est celle de lycéens mort dans un accident de car. Ils se réveillent et comme pour la précédente série, doivent participer au « jeu ». L’équipe finale sera constituée de 5 filles (ahem oui avec tous les stéréotypes que peuvent comporter un manga) et de deux vétérans…
Hiroya Oku va débuter sa carrière en 1989 avec « Hen ». Malheureusement encore inédit au Japon, l’histoire découpé en deux cycles, raconte les relations intimes entre personnes que ce soit hétérosexuelles et homosexuelles. En 1999,« zero one » édité chez génération comics en France, sera avortée du fait du manque d’audience. Cela le marquera et il sera toujours un peu inquiet de savoir si il pourra aller jusqu’au bout de son histoire. Heureusement pour lui et pour nous, le succès étant au rendez-vous, il y arrivera. C’est dans « Zero one » qu’il teste les incorporations de la 3d dans ses planches.
Il commence Gantz en 2000 qui sera édité chez Tonkam. Sa nouvelle série publiée aussi chez Tonkam est « Last hero inuyashiki » et parle des problèmes d’abandon et d’isolement à travers une histoire de science-fiction.
La première série « Gantz » c’est 37 tomes d’aventure et d’action riche en moments très forts en émotion avec la mort de personnages principaux. Si nous faisons l’impasse sur un mini cycle débutant vers le tome 17-18 et se finissant quelques tomes plus loin, nous pouvons hisser Gantz parmi les références en matière de Science fiction nerveuse nippone. Ne vous attendez pas non plus a une réflexion psychologique poussée comme dans « Akira », « Ghost in The shell », « Gunm » ou bien encore « Planètes » mais le manga d’Hoku Hiroya est diablement efficace. Une réussite a posséder dans sa bibliothèque. La réédition de Gantz n’apporte quand a elle, rien. Si vous avez déjà la première édition, vous pouvez sans problème passer votre chemin. Le papier est plus fin et le nouveau format « bible » n’est pas des plus pratique. Dommage, une telle série aurait mérité une plus valus en édition double et la mention « perfect edition » est disons le franchement une fumisterie…Cependant si vous n’avez pas la première édition qui est maintenant épuisée, jetez-vous sur cette réédition.
Gantz G est un spin off de la série principale et a démarré en 2015 après la fin de la série principale. Il n’est pas évident de se renouveler après une série de 37 tomes. Les dessins de Iizuka Keita sont aussi fin et détaillé que celui d’HIOKU Hiroya. Le but des personnages se définissent plus vite que GANTZ premier du nom, difficile pour l’instant de se prononcer sur la qualité du manga tant que l’impression de redite est tout de même présente. Pourtant, le côté team qui s’entre aide vraiment et le futur entraînement pour se préparer aux prochaines rencontres annoncent du bon surtout que de l’humour via les deux vétérans plairont à ceux qui connaissent déjà la série.
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