« Il est battu par les flots, mais ne sombre pas »
L’entête est la citation que vous retrouvez sur le blason de la ville de Paris. Il y a longtemps Il y avait de l’eau. C’est quand le scénariste Serge Lehman découvre une carte d’Eugene Belgrand du Bassin parisien il y a 30000 ans qu’une partie de l’idée lui vient. Et il déclare qu’en 2020, à la suite de sa discussion avec Milton Jumbee sur les peintres et illustrateurs fantastiques du XIXE siecle, celui-ci lui parle d’Odile Redon. Son idée devient complète. Il nous livre avec l’auteur De Caneva, les navigateurs.
La ville de mon enfance
L’histoire pourrait être comparable à un Stephen King sauf que cela ne se passe pas dans le Maine mais il y a du fantastique. C’est 4 amis qui se retrouvent après s’être perdus de vue. Ils vivaient dans la banlieue parisienne, à Clamart. Arthur, Sébastien, Max et Neige. Quand cette dernière disparait lors de leur réunion, les trois amis décident de mener l’enquête. Une enquête qui va les mener à affronter leur part d’ombre.
Le monde de l’eau
Serge Lehman a ce don de donner corps aux légendes urbaines. Tout le monde se souvient de l’homme gribouillé et Saint Elme. Cette Bande dessinée, Les navigateurs pourrait appartenir au même univers. Il y a un jeu de rôle qui a connu plusieurs éditions qui s’appelait Maléfice. Ce jeu de rôle « qui sentait le souffre » avait aussi cette capacité de rendre la France aussi mystérieuse que d’autres pays. Bref, nous avons une bande de copains qui pour retrouver leur amie d’enfance vont devoir se mouiller dans l’histoire de Paris et de sa banlieue afin d’élucider le mystère.
Comme dis précédemment, Lehman avait déjà une vision bien définie de l’ambiance graphique du récit. L’artiste Stéphane de Caneva a formidablement retranscris l’univers étrange d’Odile Redon. De Caneva avait déjà réalisé Metropolis avec Serge Lehman. Les dessins sont réalistes, et les nuances de gris ajoutent de la profondeur à l’ensemble. Oui, la bande dessinée est en noir&blanc. Un cadeau idéal pour cette fin d’année !
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