Les quatre de Baker Street
T.1 L’affaire du rideau bleu
L’East End londonien, 1889. Les rues sont étroites, les calèches tentent de se frayer un chemin entre les piétons et les étalages. Un homme grand, élégant, au regard méfiant et à l’air suspect marche d’un pas rapide jusqu’à une porte d’entrée bien mystérieuse… Mais il n’est pas seul. Trois p’tits gars bien courageux, apprentis détectives, le gardent à l’oeil.
Billie, Black Tom et Charlie connaissent parfaitement les rues de leur quartier. Livrés à eux mêmes, ils doivent trouver des solutions pour gagner trois francs six sous. Ils multiplient les petits boulots légaux ou moins, les menus larcins mais surtout les grandes missions de confiance…confiées par un certain Sherlock !
Persuadés que ce travail a été mené à bien, Billie, Charly et Black Tom comptent leurs gains. Creusés par « une vielle dalle », Billie et Charly décident de dépenser leur butin dans de nombreux gâteaux. Tout aussi gourmand mais surtout amoureux, Black Tom, lui, voit ici l’occasion de gâter sa belle Betty.
Au moment où il arrive vers elle, une calèche se précipite dans leur direction. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, Betty est saisie par deux bras forts, jetées dans la calèche et Tom les poursuit en courant afin de la sauver des griffes des ces malfrats… sans réussir.
C’est ainsi que ces trois comparses se retrouvent projetés dans une affaire criminelle de haut vol. Intrépides, ils décident tout trois de retrouver Betty en usant des techniques que Sherlock Holmes leur a appris, techniques qui les mèneront sur les traces d’un réseau de proxénétisme…
Dans ce premier tome, « l’affaire du rideau bleu », les scénaristes Djian et Olivier Legrand, plantent le décor et posent les personnages. Ils ajoutent d’ailleurs un quatrième détective de Baker Street pour le moins surprenant (vous le découvrirez bien vite!). Au travers du jargon utilisé, du rythme donné au texte et des expressions parfois désuètes, ces deux auteurs réussissent avec brio à nous plonger dans l’univers londonien de la fin du XIXe siècle.
Les illustrations de David Etien et son choix de couleurs ajoutent à cela une ambiance victorienne comme nous l’imaginons lorsque nous pensons à cette période. Les traits des personnages sont finement tracés, les mouvement parfaitement maitrisés et les mimiques nous poussent encore plus à aimer ces petits gars au courage indéniable ! Je me suis même imaginée au XIXe siècle, amie avec ce quatuor original, résolvant des énigmes dangereuses…
En bref une histoire qui nous transporte, petits et grands ( à découvrir à partir de 12 ans ) !!
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