L’ edelweiss est sûrement la plante la plus célèbre de montagne. D’ailleurs elle est presque un emblème national puisqu’on la retrouve sur les pièces de 5chf ! Mais aujourd’hui, il s’agit du titre d’une des dernières bande dessinée que j’ai eu plaisir à lire.
A croire que toutes les jeunes femmes répondant au prénom Olympe sont destinées à avoir du caractère et de la ténacité! A l’instar d’Olympe de Gouges (auteur de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne), l’héroïne d’Edelweiss, sait ce qu’elle veut ! Son but : gravir le Mont Blanc comme l’avait fait son aïeule Henriette d’Angeville.
Cependant, il n’est pas toujours facile de réaliser ses rêves… Surtout lorsqu’on est une femme dans les années 40 et que l’on est passionnée d’alpinisme. Sur une période assez longue, Cédric Mayen, nous livre son combat pour y parvenir.
L’histoire commence par la rencontre d’Olympe, jeune femme issue d’une famille aisée et Edmond, ouvrier qui souhaite une petite vie tranquille. Mais c’est sans compter sur l’amour qui va naître entre eux malgré les différences qui les opposent. L’auteur y décrit alors les difficultés et aléas qui vont joncher ce mariage et mettre à mal leurs rêves communs. Il ne s’agit pas seulement d’une histoire d’amour mais également d’un prétexte pour y décrire l’économie d’après-guerre, le statut de la classe ouvrière ainsi que de l’émancipation des femmes.
Si j’ai voulu découvrir cet album, c’est lié essentiellement à la couverture de celui-ci.En effet, j’y ai reconnu le trait de Lucy Mazel. J’avais eu l’occasion de lire la série Communardes qui met en avant des destins de femmes pendant la Commune. A-t-elle souhaitée poursuivre cette thématique avec Edelweiss ? J’avoue que je ne peux que l’y encourager au vu de la réussite de ses dessins. Déjà à l’époque son trait rond, ses couleurs m’avaient plus et dans ce dernier album on note un réel progrès dans son graphisme.
J’ai également beaucoup aimé les pages pleines qui mettent en avant des instants cruciaux de l’histoire. Une sorte d’arrêt sur image.
Le duo Mayen/Mazel a sû équilibrer entre rire, pleurer et espérer sans tomber dans l’excès et nous offrir un album plein de sentiments vrais comme je les aime !
Une histoire intense, qui atteint des sommets en matière d’émotions…
2 Comments
Aah, je croyais être le seul fan des documentaires de la BBC à force. Effectivement ça mérite bien un article. Je n’ai pas grand chose à ajouter, si ce n’est en remettre une couche sur la version blu-ray qui est des kilomètres au dessus du DVD. A voir absolument !
C’est net, j’avais acheté plein de documentaires en dvd et c’est quand même le jour et la nuit de voir la nature en blu-ray! Le seul problème avec ça c’est que je ne suis pas prêt de remettre un de mes dvd du genre dans mon lecteur!