Un nouveau space opéra Chez Daniel Maghen
L’éditeur Daniel Maghen aime la bande dessinée. Il aime offrir de bonnes histoires. Des récits complets généralement. Ce dernier ouvrage confirme cette règle.
Un univers tetraedre dictatorial
Nous sommes dans un futur qui semble être sorti de l’imagination d’une personne vivant dans es années 70. L’histoire prend place 20 ans après une guerre de religion. Les 4 divinités qui ont lancé cette guerre, règne avec une main de fer personnalisé dans une légion. Les rescapés de cette guerre, qui sont toujours fidèles à l’ancien monde se cachent et ce qui appartenait à cet avant sont des reliques.
Un trio d’enfer
Nous faisons la connaissance de Xia, une véterante dans la chasse aux reliques et son partenaire Little Mercur affublé d’une armure et d’un casque. Un casque dissimulant son identité. Une troisième personne rejoint le duo. Un ex-légionnaire Vitellus dont la caractéristique principale, outre sa grande force, est sa timidité. Ce trio est mandaté par un mystérieux commanditaire, Ouranos qui veut mettre la main sur un bio-grimoire. Une relique qui pourrait déstabiliser le pouvoir en place.
Un tandem de choc
C’est avec beaucoup de joie que nous retrouvons le tandem qui nous avait raconté l’histoire de la terraformation de mars. Une histoire dans laquelle religion et exploitation jouait aussi un rôle. Ici, Runberg va plus loin l’hégémonie religieuse à travers la galaxie. Le récit fonctionne bien car il est en un tome. Ce format excuse le stéréotype de certains personnages en particulier l’héroïne dont les poses sont souvent hyper sexualisées mais pour dédouaner cela on la fait boire et fumer. Le scénario en revanche est jonché de twists et notre trio est malmené de bout en bout. Le dessin est toujours aussi réussi avec une mention spéciale sur le mécha design qui semble sortie des couvertures de romans d’anticipation des années 70. Une réussite donc et un futur cadeau pour Noël peut-être.
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